Les ministres socialistes participent à un gouvernement qui vole le patrimoine des travailleurs ! _ Socialistische ministers nemen deel aan een regering die de rijkdom van werknemers steelt!

Edito du Bulletin Unité N°69 – 21 octobre 2022.

Le 25 septembre dernier, le parti socialiste tenait son congrès de rentrée. Paul Magnette, président du PS, y a tenu un discours revendiquant les actions de son parti, tout au long de l’histoire, en faveur du socialisme :

« Sur les fondations posées par leurs prédécesseurs, les militantes et militants de l’après-guerre ont construit les protections essentielles contre les aléas de l’existence dont nous bénéficions toujours. Ce faisant, ils ont donné un patrimoine à ceux qui n’en avaient pas (…). Le socialisme ne peut l’emporter que si nous nous battons partout, dans les usines et les bureaux, dans la rue, dans les parlements et les gouvernements. Nous continuons aussi à nous battre pour les salaires, pour que tous les travailleurs jouissent plus largement du fruit de leur travail. (…) Nous devons rappeler que la solidarité que nous avons construite est universelle. Elle nous protège tous parce que personne n’est à l’abri des coups du sort. (…) Il faut imposer des règles aux nouvelles formes du travail et mieux répartir le travail disponible. Travailler moins pour travailler tous, et pour vivre mieux. (…) Nos combats sont solides, parce qu’ils se fondent sur plus de cent trente-cinq ans de luttes et de victoires, sur le courage et l’héroïsme de sept générations de militantes et de militants. (…) Et vive le socialisme ! »

Bien sûr, il ne s’agit que d’un discours de congrès. Les observateurs cyniques diront qu’il n’engage que ceux qui  croient en ses belles paroles. Mais la discussion n’est pas là. Le point essentiel est de mettre en lumière la contradiction entre ces déclarations de fête et la réalité de la participation socialiste au gouvernement et ainsi d’aboutir à une modification de la situation politique. La politique du gouvernement, c’est tout le contraire du combat pour le socialisme. Construire une force politique fidèle au socialisme exige que la vérité soit établie sur cette contradiction.

Aux dernières élections, les deux partis socialistes ont obtenu près de 1,1 million de voix (585.000 voix pour le PTB). Si l’on en croit les derniers sondages, ces deux partis obtiendraient ensemble 4 sièges de plus qu’en 2019 (+6 pour le PTB). La majorité de la classe ouvrière voit les partis socialistes comme leurs représentants politiques.

Or, c’est en aidant les travailleurs qui se heurtent à l’incompatibilité entre leur volonté de se servir des partis socialistes pour leurs intérêts et la politique réellement menée par ces partis, que les voies du changement politique peuvent être dégagées. Aider à résoudre cette contradiction est de la responsabilité de toute organisation ou mouvement de défense des travailleurs. Aujourd’hui, concrètement, on ne pourra jamais avancer vers le socialisme si on soutient (même de manière critique) l’action des socialistes dans le gouvernement De Croo.   

C’est tout le problème de la réaction des dirigeants de la FGTB au budget 2023 arrêté par le gouvernement fédéral. Le communiqué de la FGTB est contradictoire : (en partie déjà traduit) « Le « plan bazooka » (bazooka tegen de energiecrisis) arrose donc surtout les entreprises. Par ailleurs, la promesse faite aux agents de la fonction publique d’améliorer leurs conditions de travail ne sera tenue que partiellement. »

1 milliard de réduction de cotisations sociales, c’est la continuation du pillage des caisses de la Sécurité sociale, en cours depuis 40 ans. Il s’agit d’un nouveau vol du salaire différé des travailleurs perpétré par le gouvernement au profit des patrons. Conséquence : on annonce un renchérissement du coût des soins de santé à charge des patients et des difficultés budgétaires énormes pour les hôpitaux. On est fort loin de la défense du « patrimoine donné à ceux qui n’en avaient pas ».

A partir de là, la plus grande mobilisation des travailleurs s’impose pour faire barrage à la politique du gouvernement et exiger la sortie immédiate des partis socialistes hors du gouvernement. Mais le point de vue des responsables syndicaux est autre : (en partie déjà traduit)  « Ces principes seront-ils défendus au sein de la Vivaldi ? »

A vrai dire, le sentiment d’abandon ne découle pas des décisions gouvernementales. Comment peut-on imaginer que les travailleurs puissent garder leur confiance dans ce gouvernement ? S’il existe, le sentiment d’abandon doit être combattu par un changement d’orientation des organisations syndicales. Les responsables doivent affirmer haut et clair que la Vivaldi ne mènera pas une politique sociale. D’ailleurs, le gouvernement, ministres socialistes inclus, vient de confirmer que la loi de 1996 de blocage des salaires sera appliquée « dans son intégralité ». Il est nécessaire que les objectifs de la grève générale de 24h organisée le 9 novembre soient redéfinis. Oui à la grève générale pour la chute du gouvernement De Croo et défendre la Sécurité sociale ! Oui à la grève générale pour un autre gouvernement au service des travailleurs et de leurs revendications ! Le premier pas vers ce gouvernement est la sortie des ministres socialistes (PS et Vooruit), hors de la coalition de la Vivaldi !

La rédaction ▄

Sommaire :

  • Chronique du combat des travailleurs
  • Les mesures De Croo – Dermagne : au profit de qui ?
  • L’Union européenne pousse-t-elle l’économie
  • EnseignementPour la qualification de la jeunesse ouvrière, non à la « réforme du qualifiant » !
  • Guerre en UkraineLe Parlement européen au garde-à-vous devant l’OTAN !
  • 66 milliards de dollars d’aide des États-Unis à l’Ukraine
  • Derrière la guerre… la guerre du gaz
  • Russie« Nos enfants n’ont pas signé pour partir dans des territoires occupés ! »
  • Russie-Ukraine – À propos des référendums et de l’annexion

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Socialistische ministers nemen deel aan een regering die de rijkdom van werknemers steelt!

Op 25 september hield de Socialistische Partij haar herfstcongres. Paul Magnette, president van de PS, hield daar een toespraak waarin hij de acties van zijn partij naar voor bracht, door de hele geschiedenis heen, ten gunste van het socialisme:

“Op de fundamenten, gelegd door hun voorgangers, hebben naoorlogse activisten de essentiële bescherming tegen de zweren van het leven gebouwd waar we nog steeds van genieten. Zo gaven ze een erfenis aan degenen die er geen hadden (…). Het socialisme kan alleen maar zegevieren als we overal vechten, in fabrieken en kantoren, op straat, in parlementen en regeringen. We blijven ook vechten voor de lonen, zodat alle werknemers meer van de vruchten van hun arbeid kunnen genieten. (…) We moeten niet vergeten dat de solidariteit die we hebben opgebouwd universeel is. Het beschermt ons allemaal omdat niemand immuun is voor de slagen van het lot. (…) Er moeten regels worden opgelegd aan nieuwe arbeidsvormen en het beschikbare werk moet beter worden verdeeld. Minder werken zodat iedereen kan werken, en om beter te leven.  (…) Onze strijd is sterk omdat ze gebaseerd is op meer dan honderdvijfendertig jaar strijd en overwinningen, op de moed en heroïsme van zeven generaties activisten. (…) En lang leve het socialisme!”

Dit is natuurlijk slechts een conventietoespraak. Cynische toeschouwers zullen zeggen dat het alleen degenen betrekt die in die mooie woorden geloven. Maar hier is de discussie niet. Het belangrijkste punt is om de tegenstrijdigheid tussen deze feestelijke verklaringen en de realiteit van de socialistische deelname aan de regering te benadrukken en zo te leiden tot een verandering in de politieke situatie. Het overheidsbeleid is het tegenovergestelde van de strijd voor het socialisme. Het opbouwen van een politieke kracht die trouw is aan het socialisme vereist dat de waarheid over deze tegenstrijdigheid wordt gevestigd.

Bij de laatste verkiezingen wonnen de twee socialistische partijen bijna 1.1 miljoen stemmen (585,000 stemmen voor de PVDA). Volgens de meest recente opiniepeilingen zouden deze twee partijen samen 4 extra zetels krijgen dan in 2019 (+6 voor de PVDA). De meerderheid van de arbeidersklasse ziet socialistische partijen als hun politieke vertegenwoordigers.

Het is enkel door werknemers te helpen die een onverenigbaarheid tegenkomen tussen hun bereidheid om de socialistische partijen voor hun belangen te gebruiken en het beleid dat deze partijen feitelijk voeren, dat de wegen van politieke verandering zullen gevonden kunnen worden. Het helpen oplossen van deze tegenstrijdigheid is de verantwoordelijkheid van elke organisatie of beweging die werknemers verdedigt. Tegenwoordig kan men concreet nooit naar het socialisme toe gaan als men het optreden van socialisten in de regering-De Croo, zelfs kritisch, steunt.

Dit is het hele probleem van de reactie van de leiders van de ABVV op de begroting van 2023 die door de federale regering is goedgekeurd. De verklaring van de ABVV is tegenstrijdig:  “We zien enkele stappen in de goeie richting, maar de politieke rechterzijde en de werkgevers boeken belangrijke ideologische overwinningen (…)  Alle bedrijven krijgen een lineaire vrijstelling van 7 procent op de werkgeversbijdragen voor de eerste zes maanden van 2023. Kostenplaatje: 1 miljard euro. Bovenop deze maatregel komt het uitstel van betaling van de sociale zekerheidsbijdragen voor de tweede helft van 2023. (…)” «Het «bazooka-plan» (bazooka tegen de energiecrisis) omvat alle bedrijven. Bovendien zal de belofte aan de ambtenaren om hun arbeidsomstandigheden te verbeteren slechts gedeeltelijk worden nagekomen.” 

Één miljard vermindering van de sociale premies is de voortzetting van de plundering van de sociale-zekerheidsfondsen, die al 40 jaar aan de gang is. Dit is een nieuwe diefstal van de uitgestelde lonen van werknemers die door de overheid ten voordele van werkgevers worden betaald. Als gevolg daarvan werden een stijging van de kosten van patiëntenzorg en enorme budgettaire problemen voor ziekenhuizen aangekondigd. We zijn nog ver verwijderd van het verdedigen van “erfgoed dat gegeven is aan degenen die het niet hadden”.

Vanaf hier is de grotere mobilisatie van de arbeiders nodig om het beleid van de regering te blokkeren en de onmiddellijke uitgang van de socialistische partijen van de regering te eisen. Maar de visie van vakbondsleiders is anders: “Het ABVV herhaalt dat het vragende partij is voor een fiscale hervorming die de rijkdom herverdeelt. (…) Daarom moet dit gepaard gaan met en herstel van de belastingtarieven voor de hoogste inkomensgroepen of een globalisering van de inkomens. Werknemers voelen zich in de huidige crisiscontext in de steek gelaten en raken het vertrouwen kwijt.” “zullen deze principes verdedigd worden binnen de Vivaldi?”

In feite komt het verlatingsgevoel niet voort uit regeringsbesluiten. Hoe kunnen we ons voorstellen dat werknemers hun vertrouwen in deze regering kunnen behouden? Als die bestaat, moet het verlatingsgevoel worden tegengegaan door een verandering van oriëntatie van de vakbonden. De verantwoordelijken moeten duidelijk maken dat Vivaldi geen sociaal beleid zal voeren. Bovendien heeft de regering, inclusief de socialistische ministers, zojuist bevestigd dat de wet van 1996 tot bevriezing van de lonen “in zijn geheel” zal worden toegepast.

De doelstellingen van de algemene 24 uur-staking van 9 november moeten opnieuw worden gedefinieerd. Ja, voor de algemene staking voor de val van de regering-De Croo en om de sociale zekerheid te verdedigen! Ja, voor de algemene staking voor een andere regering ten dienste van de arbeiders en hun eisen! De eerste stap in de richting van deze regering is het verlaten van de socialistische ministers (PS en Vooruit), uit de Vivaldi-coalitie!

De redactie ▄

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La FGTB ne doit-elle pas appeler à la grève générale au finish pour le pouvoir d’achat ? _ Zou de ABVV niet moeten oproepen tot een algemene staking tot de finish voor de koopkracht?

Edito du Bulletin Unité N°68 – 7 septembre 2022.

Depuis plus d’un an, les travailleurs ont été appelés à se mobiliser à plusieurs reprises par les organisations syndicales pour la liberté de négociation des salaires et donc défendre notre pouvoir d’achat, par exemple le 24 septembre de l’année dernière ou la dernière manifestation du 20 juin. Bien d’autres actions ont été organisées. Force est de constater que le gouvernement De Croo n’a pas bougé d’un iota. Force est de constater aussi que le gouvernement a poursuivi la mise en œuvre de son programme.

Dans le dossier des pensions, il a adopté un plan qui va empêcher des milliers de travailleurs (en majorité des femmes) d’accéder à la pension minimum. Les ministres socialistes ont maintenu la pension à 67 ans alors que le PS s’était engagé pendant la campagne électorale à revenir sur cette mesure inique du gouvernement Michel.

La Libre indique ce 27 août : « Le gouvernement De Croo fait face à deux dangers: la chute ou la paralysie. » De fait, du côté des forces qui soutiennent le gouvernement, il y a la crainte que ce gouvernement De Croo devienne inutile pour assurer la défense des intérêts des patrons. Mais rien n’est écrit à l’avance. Le gouvernement De Croo ne chutera qu’à condition qu’il y soit poussé.

Face à l’explosion notamment des factures d’énergie devenues impayables, le sentiment qui prévaut chez les travailleurs est que cela ne peut plus continuer comme ça : il faut que les travailleurs descendent dans la rue. La mobilisation doit être à la hauteur. Or, la FGTB organise un rassemblement à Bruxelles le 21 septembre.

Dans le tract d’appel, il est écrit : « Après 2 années d’actions et de négociations, nous ne sommes pas entendus. (…) Si les patrons et le gouvernement restent sourds, nous mènerons la grève générale en novembre. Pour les salaires et le refinancement des services publics. » La question se pose : s’agira-il d’une nouvelle grève de 24h ?

A Sudpresse, le président de la FGTB, Thierry Bodson, a déclaré (23/8) : « Si on est dans le scénario de la marge des 0 % à négocier pour les salaires, nous n’aurons d’autre choix que d’organiser une grève interprofessionnelle au cours de la première quinzaine de novembre. »

Tous les travailleurs de ce pays sont en droit de s’interroger : une nouvelle grève de 24h permettra-t-elle d’arracher la satisfaction des revendications ? Prenons l’exemple de la vague de grèves en Grande-Bretagne pour la hausse des salaires, contre la paupérisation à laquelle le système capitaliste condamne les travailleurs. L’ampleur prise par la mobilisation est inédite depuis trente ans. La grève est passée d’un secteur à l’autre, elle a surmonté les obstacles dressés par les lois antisyndicales de Thatcher et renforcées par les gouvernements qui lui ont succédé. C’est la puissance de la classe ouvrière britannique qui s’exprime. Mais cette mobilisation sans précédent pose la question de la grève générale unie allant jusqu’au bout pour imposer l’augmentation des salaires. Les dirigeants syndicaux des TUC n’appellent pas à cette grève générale illimitée qui centraliserait toutes les grèves sectorielles, alors qu’il s’agit bien de cela. Pour gagner, il faut unifier les grèves.

En Belgique, il est clair que l’appel à la grève illimitée créerait une dynamique pour chasser le gouvernement De Croo et poser les bases de son remplacement par un gouvernement au service des travailleurs. Depuis sa formation, on essaye de nous faire croire qu’il est possible de faire céder ce gouvernement en faveur de mesures sociales. Pourtant, il s’agit d’un gouvernement formé pour respecter les obligations de l’Union européenne, par exemple en matière budgétaire.

La presse commente les enjeux des prochains jours : « Un conclave budgétaire très large et très compliqué à venir. (…) Un déficit de 30 milliards serait de l’ordre du possible. La crise énergétique monopolise l’attention, mais en l’absence de mesures structurelles les dépenses publiques ne vont faire que croître. Dans six semaines, l’épure budgétaire devra cependant être finalisée et envoyée à la Commission européenne. (…) La réduction des charges sur le travail va coûter des milliards » (La Libre, 27/8) En d’autres mots, s’il se maintient, le gouvernement va réduire les dépenses publiques et offrir des cadeaux pour des milliards aux patrons au nom de la réduction des « charges sur le travail » (on parle de 10 milliards à comparer avec les 300 millions que devrait rapporter une hypothétique taxe de 15% sur les profits des multinationales).

Dans leur combat historique pour préserver et améliorer leurs conditions de vie, les travailleurs ont construit de puissantes organisations syndicales pour mener la lutte collective. Dès lors, les travailleurs sont en droit d’exiger que ces organisations soient mises entièrement au service de ce combat, en tout indépendance du gouvernement. C’est pour cette raison qu’il serait plus économique, c’est-à-dire plus efficace stratégiquement, que les syndicats soient le cadre d’organisation de la grève générale au finish pour obtenir les hausses de salaires et le blocage réel des prix.

La rédaction ▄

Sommaire :

  • Chronique du combat des travailleurs
  • Réforme des pensions
  • Réforme fiscale
  • Enseignement et McKinsey
  • Non aux préparatifs de guerre
  • Appel à soutien
  • Russie
  • Grande-Bretagne
  • Italie
  • Sri-Lanka

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Zou de ABVV niet moeten oproepen tot een algemene staking tot de finish voor de koopkracht?

Al meer dan een jaar werden werknemers meermaals opgeroepen door de vakbonden om zich te mobiliseren voor de vrijheid om voor hun loon te onderhandelen en dus onze koopkracht te verdedigen, bijvoorbeeld op 24 september vorig jaar of de laatste demonstratie op 20 juni.  Er werden nog veel meer acties georganiseerd.  Het is duidelijk dat de regering-De Croo niets heeft gedaan.  Het is ook duidelijk dat de regering haar programma heeft voortgezet.

Wat de pensioenkwestie betreft hebben ze voor een plan gekozen dat duizenden werknemers (vooral vrouwen) ervan zal weerhouden om toegang te krijgen tot het minimumpensioen. De socialistische ministers handhaafden het pensioen op 67 jaar, terwijl de PS tijdens de verkiezingscampagne beloofde deze oneerlijke maatregel van de regering-Michel om te keren.

La Libre zegt op 27 augustus: « De regering-De Croo staat voor twee gevaren: vallen of verlammen. » Aan de kant van de krachten die de regering steunen is er de angst dat deze regering-De Croo nutteloos zal worden om de belangen van de bazen te verdedigen.  Maar niets staat van tevoren vast.  De regering-De Croo zal enkel vallen als deze aangedrongen  wordt.

In het licht van de explosie van de onbetaalbaar geworden energierekeningen is het heersende gevoel onder de arbeiders dat het niet langer zo kan doorgaan: de arbeiders moeten de straat opgaan.  De mobilisatie mag niet teleurstellen. De ABVV organiseert echter op 21 september een bijeenkomst in Brussel. 

In de uitnodigingsfolder staat: « Na 2 jaar van actie en onderhandelingen worden we niet gehoord. (…) Als de bazen en de regering doof blijven, zullen we de algemene staking in november leiden. Voor de salarissen en de herfinanciering van de openbare diensten.” De vraag is of het opnieuw een staking van 24 uur zal zijn. 

Bij Sudpresse zei president van de ABVV Thierry Bodson (23/8): “Als we in het scenario van de 0% marge zitten om te onderhandelen over lonen, zullen we geen ander keus hebben dan in de eerste helft van november een interprofessionele staking te organiseren.” 

Alle werknemers van dit land hebben het recht zich af te vragen: Zal een nieuwe staking van 24 uur het mogelijk maken om de bevrediging van de eisen te winnen?  Laten we het voorbeeld nemen van de golf van stakingen in Groot-Brittannië om de lonen te verhogen, tegen de verarming waar het kapitalistische systeem de arbeiders aan veroordeelt.  De omvang van de mobilisatie is dertig jaar lang ongekend geweest.  De staking ging van de ene sector naar de andere, waarbij de obstakels werden overwonnen die werden opgeworpen door de anti-vakbondswetten van Thatcher en werden versterkt door de regeringen die haar opvolgden.  Het is de macht van de Britse arbeidersklasse die zich uitdrukt.  Maar deze ongekende mobilisatie roept de vraag op of dat de verenigde algemene staking  er tot het einde voor zal gaan om de loonsverhoging te eisen.  De leiders van de vakbonden van het TUC roepen niet op tot deze onbeperkte algemene staking die alle sectorale stakingen zou centraliseren, wanneer het daar feitelijk om gaat.  Om te winnen moet je stakingen verenigen.

In België is het duidelijk dat de roep om een onbeperkte staking een dynamiek zou creëren om de regering-De Croo uit te drijven en de basis te leggen voor hun vervanging door een regering ten dienste van de werknemers.  Sinds haar oprichting heeft de regering geprobeerd ons te doen geloven dat het mogelijk is om deze regering te laten toegeven aan sociale maatregelen.  Dit is echter een regering die is opgericht om de verplichtingen van de Europese Unie na te komen, bijvoorbeeld op het gebied van de begroting. 

De pers becommentarieert over de uitdagingen van de komende dagen: “Er komt een zeer groot en ingewikkeld budget conclaaf. (…) Een tekort van 30 miljard zou aan de orde van de dag zijn.  De energiecrisis monopoliseert de aandacht, maar bij een gebrek aan structurele maatregelen zullen de overheidsuitgaven alleen maar toenemen.  Over zes weken zal de begroting echter moeten worden afgerond en naar de Europese Commissie moeten worden gestuurd. (…) Het terugdringen van de lasten op arbeid zal miljarden kosten” (La Libre, 27/8). Met andere woorden, als het ze het zo behouden, zal de overheid de overheidsuitgaven verlagen en miljarden euros geschenken aanbieden aan de bazen in naam van het verminderen van de “last op arbeid” (we hebben het over 10 miljard om te vergelijken met de 300 miljoen die een hypothetische belasting van 15% op de winsten van multinationals zou moeten invoeren). In hun historische strijd om hun levensomstandigheden te behouden en te verbeteren hebben werknemers krachtige vakbondsorganisaties opgebouwd om de collectieve strijd te leiden.  Daarom hebben werknemers het recht om te eisen dat deze organisaties volledig ten dienste van deze strijd worden gesteld, met volledige onafhankelijkheid van de regering.  Daarom zou het economischer, dat wil zeggen strategisch efficiënt, zijn als de vakbonden het kader zouden zijn voor het organiseren van de algemene staking tot de finish om de loonsverhogingen en de reële prijsbevriezing te verkrijgen.

De redactie ▄

(1) De PVDA respecteert de verkiezingskalender en nodigt de PS uit om in het Parlement te stemmen over de ontwerpherziening van de loonwet die zij begin 2021 heeft ingediend, net als PS-parlementslid Marc Goblet, die sindsdien is overleden.

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Après la manifestation du 20 juin, continuer le combat pour en finir avec le gouvernement De Croo _ Na de demonstratie op 20 juni, zetten we de strijd voort om een einde te maken aan de regering-De Croo

Edito du Bulletin Unité N°67 – 7 Juillet 2022.

La manifestation du 20 juin a été un succès. « Il y avait beaucoup de monde ». 80.000 ont manifesté contre la politique du gouvernement fédéral. On peut définir cette politique simplement : faire payer aux travailleurs la crise internationale de l’énergie et l’inflation galopante, réduire le « coût du travail » par de nouvelles attaques contre la sécurité sociale (pensions, chômage) et les services publics.

A propos de la « réforme » des pensions, la FGTB a publié un communiqué : « Un accord sur la réforme des pensions est prévu avant l’été… La FGTB craint qu’il n’y ait un décalage total entre les mesures qui sont sur la table du gouvernement et la réalité du monde du travail. Il est temps de ne plus envisager les pensions comme une variable d’ajustement budgétaire (…) Les réductions de cotisations sociales patronales et les rémunérations alternatives sur lesquelles aucune cotisation n’est prélevée représentent des moyens à récupérer. Refinancer notre système de pension par répartition est un choix politique. » Or, le gouvernement, ce qui inclut la ministre PS des pensions, K. Lalieux, ne cherche qu’à favoriser la pension par capitalisation (le 2ème pilier).

Par conséquent, il est indispensable que la FGTB n’apporte aucun soutien à cette « réforme » des pensions, alors que le gouvernement a donné un délai court (le 6 juillet) aux organisations syndicales pour présenter un accord commun avec les patrons.

Si le gouvernement De Croo a surmonté l’obstacle de l’accord sur les dépenses militaires exigées par l’OTAN, suite à l’abandon par Ecolo-Groen de sa position historique en faveur du pacifisme, rien n’est joué concernant les mesures contre les pensions et les nouvelles baisses de charges sur le travail exigées par l’Union européenne.

« La pression de la rue va-t-elle faire éclater la Vivaldi ? », titrait La Libre au lendemain de la grève des services publics du 31 mai qui a démontré que la force des travailleurs était intacte, malgré tous les reculs antisociaux subis ces dernières années. Une grève qui a suscité la rage sur la banc patronal. La presse a rapporté que les fédérations d’employeurs ont dénoncé ces actions, parlant de « grèves dangereuses » et de « sabotage intentionnel ». Le Premier ministre, A. De Croo, de son côté, a objecté aux syndicats qu’en Belgique, « la compensation pour le pouvoir d’achat est automatique, comparé à d’autres pays ». De Croo a-t-il parlé au nom de son gouvernement – ce qui engage les ministres socialistes – ou à titre personnel ?

Suite à un sondage publié sur l’état de soutien de la population au gouvernement de la Vivaldi, le site rtl.be commente (21/6) : « Environ un Belge sur deux (47%) défend encore le gouvernement, et souhaite qu’il aille jusqu’au bout de la législature, soit en 2024. Un tiers des Belges veulent le voir tomber et retourner voter, de façon anticipée. (…) Plus on est jeune, moins on défend ce gouvernement. Plus on est en situation de précarité, plus on veut le voir tomber. » On peut constater que l’exigence de la chute du gouvernement s’exprime de plus en plus fortement.  Et on peut glisser que si les dirigeants syndicaux se prononçaient en faveur de la chute du gouvernement, les résultats de ce type de sondage seraient encore plus fâcheux pour la coalition !

Le président PS, Paul Magnette, a participé à la manifestation du 20 juin. Pour justifier cette position « schizophrénique » d’avoir un pied dans le gouvernement et l’autre dehors, il a avancé que les libéraux vont bien manger des petits fours dans des salons en compagnie des chefs d’entreprises. « C’est normal que les socialistes soient présents aux côtés des travailleurs », ajoute le ministre du Travail PS, Dermagne.

Le problème est qu’en étant au gouvernement avec les libéraux, les ministres socialistes ne sont pas aux côtés des travailleurs. Ils sont aux côtés des mangeurs de petits fours ! Dans leurs fréquentations, les ministres libéraux sont cohérents avec leur politique, ce qui n’est pas le cas des dirigeants du PS.

Pour que les ministres socialistes soient cohérents avec leur présence aux manifestations syndicales, ils doivent quitter tout de suite le gouvernement De Croo !

La chute de la Vivaldi est une perspective qui devient concrète. La perspective d’un gouvernement d’union ouvrière, un gouvernement de défense des intérêts des travailleurs, un gouvernement d’unité PS-Vooruit-PTB, est encore éloignée parce que les dirigeants de ces partis font tout pour s’y opposer (1). Pour autant, rien n’est définitif. La situation peut basculer sous la pression des travailleurs. Aidons ensemble à ce que ce mouvement pour un gouvernement des travailleurs se renforce !

La rédaction ▄

(1) Le PTB respecte le calendrier électoral et invite le PS à voter au Parlement le projet de révision de la loi d’encadrement des salaires qu’il a déposé début 2021 en commun avec le député PS Marc Goblet, décédé depuis.

Sommaire :

  • Chronique du combat des travailleurs
  • SNCB (libéralisation du rail)
  • « Militarisme vert » ?
  • Le PS et la réforme de l’Etat
  • Enseignement (privatisation)
  • Congo/Rwanda (guerre ?)
  • Maroc
  • Russie
  • Sommet de l’Otan

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Na de demonstratie op 20 juni, zetten we de strijd voort om een einde te maken aan de regering-De Croo

De demonstratie van juni 20 was een succes. “Er waren veel mensen”. 80,000 personen protesteerden tegen het federale overheidsbeleid. Dit beleid kan eenvoudig worden gedefinieerd : werknemers laten betalen voor de internationale energiecrisis en de stijgende inflatie, het verlagen van de ‘arbeidskosten’ door nieuwe aanvallen op de sociale zekerheid (pensioenen, werkloosheid) en de openbare diensten.

Wat betreft de “hervorming” van het pensioenstelsel, heeft de ABVV een verklaring uitgegeven : “Een overeenkomst over pensioenhervormingen wordt verwacht voor de zomer… De ABVV vreest dat er een enorme kloof zal zijn tussen de maatregelen op de tafel van de regering en de realiteit van de arbeidswereld. Het is tijd om de pensioenen niet langer te beschouwen als een variabele van de begrotingsaanpassingen (…) Verlaging van de sociale premies van werkgevers en alternatieve vergoedingen waarvoor geen premies worden geheven, zijn middelen om terug te vorderen. Het herfinancieren van ons pensioensysteem door verdeling is een politieke keuze.” De regering, waaronder minister PS van pensioenen, K. Lalieux, wil echter alleen de pensioenen bevorderen ( 2de pijler) door kapitalisatie.

Daarom is het van essentieel belang dat de ABVV geen enkele steun geeft aan deze «hervorming» van de pensioenen, terwijl de regering de vakbonden een korte tijd (6 juli) heeft gegeven om een gemeenschappelijke overeenkomst met de bazen voor te stellen.

Als de regering-De Croo het obstakel van de overeenkomst over militaire uitgaven die de NAVO eist, heeft overwonnen, nadat Ecolo-Groen zijn historische positie ten gunste van pacifisme heeft opgegeven, zijn we er nog niet wat betreft de maatregelen tegen pensioenen en de verdere verlaging van de arbeidskosten die de Europese Unie eist.

“Zal de straatdruk de Vivaldi breken?” , was de titel van La Libre in de nasleep van de openbare dienststaking van mei 31, die aantoonde dat de kracht van de arbeiders intact was, ondanks alle antisociale tegenslagen waar ze de afgelopen jaren aan hebben geleden. Een staking die woede op de werkgeversbank veroorzaakte. De pers meldde dat de werkgeversfederaties deze acties aan de kaak stelden, door te spreken van « gevaarlijke stakingen » en « opzettelijke sabotage ». De premier, A. De Croo, maakte bezwaar tegen de vakbonden dat in België « de compensatie van de koopkracht automatisch is, in vergelijking met andere landen ». Heeft De Croo gesproken namens zijn regering – die de socialistische ministers betrekt – of in zijn persoonlijke hoedanigheid?

Na een opiniepeiling gepubliceerd over de stand van de steun van de bevolking in de Vivaldi-regering, becommentarieerd de website rtl.be (21/6): “Ongeveer één op de twee Belgen (47%) verdedigt nog steeds de regering, en wil dat deze tot het einde van de zittingsperiode blijft, dat is in 2024. Een derde van de Belgen wil het zien vallen en vervroegd gaan stemmen. (…) Hoe jonger we zijn, hoe minder we deze regering verdedigen. Hoe precairder onze situatie, hoe meer we het willen zien breken.” We merken op dat de vraag naar de val van de regering steeds sterker wordt uitgedrukt. Het kan gezegd worden : als de vakbondsleiders voor de val van de regering zouden stemmen, zouden de resultaten van dit soort opiniepeilingen nog onaangenamer zijn voor de regering!

PS-president Paul Magnette nam deel aan de demonstratie op 20 juni. Om deze “schizofrene” positie van half binnen, half buiten de regering te rechtvaardigen, zei hij dat de liberalen wel hapjes in salons gaan eten samen met zakenleiders. “Het is normaal dat socialisten naast de arbeiders aanwezig zijn, » voegt PS Minister van Arbeid Dermagne toe.

Het probleem is dat de socialistische ministers, door bij de liberalen in de regering te zitten, niet bij de arbeiders staan. Ze staan bij de hapjeseters! In hun omgang zijn de liberale ministers in overeenstemming met hun beleid, wat niet het geval is voor de leiders van de PS.

Om ervoor te zorgen dat de socialistische ministers in overeenstemming zijn met hun aanwezigheid bij de vakbondsdemonstraties, moeten ze onmiddellijk de regering-De Croo verlaten! De val van de Vivaldi is een perspectief dat concreet wordt. Het vooruitzicht van een regering van de arbeidersunie, een regering die de belangen van de arbeiders verdedigt, een regering van eenheid PS-Vooruit-PVDA, is echter nog ver weg, omdat de leiders van deze partijen er alles aan doen om zich hiertegen te verzetten (1). Niets is echter definitief. De situatie kan onder de druk van de werknemers nog kantelen. Laten we samen helpen om deze beweging voor een arbeidersregering te versterken!

De redactie ▄

(1) De PVDA respecteert de verkiezingskalender en nodigt de PS uit om in het Parlement te stemmen over de ontwerpherziening van de loonwet die zij begin 2021 heeft ingediend, net als PS-parlementslid Marc Goblet, die sindsdien is overleden.

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Gouvernement en crise : quelles perspectives pour les travailleurs ? _ Overheid in crisis: Welke vooruitzichten voor werknemers?

Edito du Bulletin Unité N°66 – 31 Mai 2022.

Le gouvernement fédéral est en crise. L’hypothèse d’élections anticipées est discutée. « Le tonnerre gronde sur la Vivaldi » titre La Dernière Heure (19/5). La liste des incidents entre les partenaires de la coalition devient très longue. A la source de cette crise, il y a incontestablement la résistance des travailleurs à la politique de ce gouvernement.

La panique règne dans les hautes sphères (« un affolement face à la crise du pouvoir d’achat », selon La DH). Les dirigeants du PS sont entrés dans une phase de sauve-qui-peut. Paul Magnette a présenté un programme de 13 mesures pour « améliorer » le pouvoir d’achat des Belges. En fait, il s’agit d’un programme électoral. Personne ne croit que le gouvernement adoptera lui-même ces mesures. P. Magnette a admis qu’il s’agit de propositions qui devraient être discutées « avant l’été ».

Mais beaucoup d’observateurs de la vie politique estiment que la Vivaldi n’est plus en mesure de faire des « réformes » – entendez : de mener de nouvelles attaques contre les travailleurs. « On a parfois l’impression d’être dans un gouvernement en affaires courantes », écrit La DH.

Toujours est-il que les autres partis s’interrogent sur la capacité du PS à continuer à jouer sur les deux tableaux : d’un côté, décider des mesures antisociales violentes comme, par exemple, les sanctions financières contre les malades de longue durée ou la fin de la journée des 8 heures, et, d’un autre côté, avancer des propositions sociales qui ne seront jamais appliquées par le gouvernement. Ce jeu de dupes que nous mettons en avant depuis la constitution de cette coalition a ses limites.

Il est certain qu’une bonne partie du patronat souhaiterait que la Vivaldi aille jusqu’au bout, notamment pour aboutir dans le dossier de la « réforme » des pensions (une attaque d’envergure se prépare contre les pensions des services publics, dont le statut des cheminots) ou de la concrétisation du « job deal » auxquelles les organisations syndicales ont refusé de s’associer. Mais si le gouvernement s’avère incapable de réaliser un tel programme antisocial, il faudra bien que les partis qui le composent passent à autre chose.

Et cette chose dont il commence à être question, c’est une coalition entre socialistes et nationalistes flamands pour organiser une nouvelle phase mortelle d’éclatement du caractère national des conquêtes sociales des travailleurs. La Libre (13/5) analyse la réforme de l’État en préparation : « Les partis francophones se préparent déjà, sans attendre le résultat du scrutin, en vue de négociations difficiles avec les nationalistes de la N-VA qui pourraient être incontournables en 2024. Au PS, le travail a commencé depuis de nombreux mois et le jour J, le parti présidé par Paul Magnette devrait disposer de propositions diverses et variées… » « Le président du PS, Paul Magnette, défend la formule d’une Belgique à quatre Régions. Mais d’autres au sein de son parti sont plus réservés. (…) C’est surtout la perspective d’un nouveau transfert de compétences sous-financé qui effraie. Que ce soit dans le cadre d’une transformation institutionnelle majeure comme la naissance d’une Belgique à quatre Régions ou dans celui d’une réforme de l’État plus classique. »

Face aux perspectives politiques qui sont totalement à l’opposé des intérêts des travailleurs et de leurs revendications (à savoir le maintien de la coalition avec les libéraux ou une nouvelle régionalisation), il devient urgent de définir une perspective d’offensive en faveur de la classe ouvrière et de la jeunesse.

Quels seraient les contours de cette perspective ? D’abord, il s’agit de réaffirmer la nécessité de l’unité des travailleurs et de leurs organisations syndicales à l’échelle du pays, ainsi que du maintien et du retour à l’unité des droits sociaux.

Ensuite, il s’agit de combattre pour la constitution d’un gouvernement des travailleurs sans représentants des capitalistes, un gouvernement au service des travailleurs. Dans les circonstances actuelles, un tel gouvernement devrait être constitué par les partis socialistes avec le PTB. Cela suppose une mobilisation des travailleurs pour imposer l’unité et la rupture avec la politique actuelle d’« union sacrée », de soumission à l’Union européenne et à l’OTAN. Sans cette politique de rupture, une alliance PS-Vooruit-PTB ne sera jamais en mesure de mobiliser le peuple travailleur et obtenir une majorité appuyée sur les syndicats, la FGTB en premier.

Mais dans le même temps, pour que les travailleurs parviennent à imposer une telle alliance ouvrière de rupture, nous devons nous organiser pour mettre fin sans délai à la coalition Vivaldi. Or, c’est bien là le nœud du problème. La grande manifestation syndicale du 20 juin s’inscrit non pas dans le combat pour faire tomber le gouvernement, mais au contraire pour faire pression sur les partis de droite au sein du gouvernement. Nous organiser et nous rassembler est donc nécessaire pour donner un véritable débouché positif à la colère sociale, ce qui signifie chasser maintenant le gouvernement actuel et créer ainsi les conditions d’un gouvernement d’unité des travailleurs. Le Bulletin Unité – Eenheid Bulletin lance un appel à rejoindre et renforcer le combat dans cette voie. Contactez-nous !

La rédaction ▄

Sommaire :

  • Chronique du combat des travailleurs
  • La manifestation du 20 juin : quelle est l’issue ?
  • Combat social chez Vivaqua – Interview d’un syndicaliste
  • Réforme du statut d’artiste
  • Mobilisation dans l’Enseignement. Et maintenant ?
  • Avant-projet de réforme de l’enseignement qualifiant
  • Crise économique : où en est-on ?
  • Guerre en Ukraine. En Belgique aussi, non à l’union sacrée
  • France – Meeting du Parti Ouvrier Indépendant et Démocratique
  • USA – La véritable politique de Biden, la voilà !
  • Ukraine – Une guerre qui va durer

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Overheid in crisis: Welke vooruitzichten voor werknemers?

De federale regering verkeert in een crisis. De hypothese van vervroegde verkiezingen wordt besproken. De titel van La Dernière Heure (19/5) luidt: «Donder gromt boven Vivaldi». De lijst van incidenten tussen coalitiepartners wordt steeds langer. Aan de basis van deze crisis ligt ongetwijfeld het verzet van de werknemers tegen het beleid van deze regering.

De paniek heerst in de bovenste echelons (“paniek in het zicht van de koopkrachtcrisis”, aldus La DH). De leiders van de PS zijn in een fase belandt van redden we zich redden kan. Paul Magnette presenteerde een programma van 13 maatregelen om de koopkracht van de Belgen te «verbeteren». In feite is het een verkiezingsprogramma. Niemand gelooft dat de regering dit op zichzelf zal nemen. P. Magnette heeft toegegeven dat dit voorstellen zijn die “vóór de zomer” besproken zouden moeten worden.

Maar veel waarnemers van het politieke leven geloven dat Vivaldi niet langer in staat is om «hervormingen» uit te voeren, wat betekent dat er nieuwe aanvallen op werknemers moeten worden uitgevoerd. “Soms voelt het alsof u in een regering van lopende zaken zit,” schrijft La DH.

Toch vragen de andere partijen zich af of de PS beide partijen kan blijven spelen: Aan de ene kant nemen ze besluiten over hevige antisociale maatregelen, zoals financiële sancties tegen langdurige ziektepatiënten of het einde van de werkdag van 8 uur, en aan de andere kant sociale voorstellen voorleggen die nooit door de overheid zullen worden uitgevoerd. Dit bedrog dat we sinds de vorming van deze coalitie naar voren hebben gebracht, heeft zijn grenzen.

Het is zeker dat een groot deel van de werkgevers zou willen dat Vivaldi de hele weg aflegt, vooral om de kwestie van de «hervorming» van de pensioenen te verwezenlijken (er wordt een grote aanval voorbereid op de pensioenen van de openbare dienst, inclusief de status van spoorwegwerknemers) of de materialisering van de ‘jobdeal’ waaraan de vakbonden geweigerd hebben zich te associëren. Als de regering echter niet in staat is een dergelijk anti-sociaal programma uit te voeren, zullen de partijen die de regering vormen hun weg moeten verder zetten.

En dit ding dat nu aan de orde komt is een coalitie tussen Vlaamse socialisten en nationalisten om een nieuwe dodelijke fase te organiseren van het afbreken van het nationaal karakter van de sociale veroveringen van werknemers. La Libre (13/5) analyseert de hervorming van de staat in voorbereiding: “De Franstalige partijen bereiden zich al voor, zonder op de uitslag van de verkiezingen te wachten, op moeilijke onderhandelingen met de N-VA nationalisten die in 2024 van essentieel belang zouden kunnen zijn. Bij de PS zijn ze al vele maanden aan de slag gegaan en op D-Day zal de partij onder voorzitterschap van Paul Magnette verschillende en gevarieerde voorstellen moeten hebben…” De president van de PS, Paul Magnette, verdedigt de formule van een België met vier regio’s. Maar anderen binnen zijn partij zijn meer terughoudend. (…) Het is vooral het vooruitzicht op een nieuwe overdracht van ondergefinancierde vaardigheden die angstaanjagend is. Of het nu in de context van een grote institutionele transformatie is zoals de geboorte van een België met vier regio’s of in die van een meer traditionele staatshervorming.”

Geconfronteerd met politieke perspectieven die volledig in strijd zijn met de belangen van de werknemers en hun eisen (namelijk het behoud van de coalitie met de liberalen of een nieuwe regionalisering), wordt het dringend om een perspectief van offensief te definiëren ten gunste van de arbeidersklasse en de jeugd.

Wat zijn de contouren van dit perspectief? In de eerste plaats moeten we de noodzaak van de eenheid van werknemers en hun vakbondsorganisaties in het hele land herbevestigen, evenals het behoud en de terugkeer naar de eenheid van sociale rechten.

In de tweede plaats gaat het erom te strijden voor de vorming van een regering van de arbeiders zonder vertegenwoordigers van de kapitalisten, een regering ten dienste van de arbeiders. Onder de huidige omstandigheden zou een dergelijke regering gevormd moeten worden door de socialistische partijen met de PVDA. Dit impliceert een mobilisatie van werknemers om eenheid op te leggen en te breken met het huidige beleid van «heilige unie», van onderwerping aan de Europese Unie en de NAVO. Zonder dit breukbeleid zal een PS-Vooruit-PVDA-alliantie nooit in staat zijn om de werkende mensen te mobiliseren en een meerderheid te verkrijgen die wordt gesteund door de vakbonden, de ABVV als eerste. Maar tegelijkertijd moeten we ervoor zorgen dat de werknemers een dergelijk ontwrichtend bondgenootschap van werknemers kunnen opleggen, zodat ze onmiddellijk een einde kunnen maken aan de Vivaldi-coalitie. Dat is de kern van het probleem. De grote vakbondsdemonstratie van 20 juni maakt geen deel uit van de strijd om de regering naar beneden te halen, maar integendeel om druk uit te oefenen op de rechtse partijen in de regering. We moeten ons organiseren en bijeenkomen om een echte positieve uitweg te geven aan sociale woede, wat nu betekent dat we de huidige regering moeten uitdrijven en zo de voorwaarden moeten scheppen voor een regering van eenheid van werknemers. Le Bulletin Unité – Het Eenheid Bulletin doet een oproep om deel te nemen aan een strijd in deze richting en om deze te versterken. Neem contact met ons op!

De redactie ▄

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Effondrement de notre pouvoir d’achat : pour un autre gouvernement, au service des travailleurs, maintenant ! _ Ineenstorting van onze koopkracht: Voor een andere regering, in dienst van de arbeiders, nu !

Edito du Bulletin Unité N°65 – Avril 2022.

La hausse rapide des prix provoque une montée des mobilisations sociales. Dans plusieurs entreprises, les travailleurs se sont mis en grève spontanément pour exiger des hausses de salaires. La FGTB a ensuite organisé plusieurs rassemblements et le front commun syndical annonce une grande manifestation le 20 juin. Un préavis pour une grève de 24h le 22 avril est déposé, incluant des manifestations dans plusieurs villes. Force est de constater que le plan d’action arrêté est limité et étalé dans le temps, comme si régler le problème des courses et des factures à payer n’était par urgent !

Interrogé par Sudpresse (18/3), Thierry Bodson, président de la FGTB, a déclaré : « La Belgique est proche de la révolte sociale : le gouvernement doit agir, la situation est explosive ».

Mais précisément, peut-on faire confiance au gouvernement De Croo pour annuler l’effondrement du pouvoir d’achat ? Le gouvernement De Croo, c’est ce gouvernement, avec ses ministres du PS et de Vooruit, qui vient de décider d’augmenter le budget de l’armée d’un milliard d’euros sur 3 ans. Alors que le gouvernement déclare en permanence ne pas avoir d’argent pour le social et les services publics, d’un coup, il augmente directement les dépenses militaires en 2022 de 10%. Globalement, l’armée va bénéficier d’un plan d’investissements d’au moins 10 milliards, ce qui va permettre d’élever le niveau des dépenses militaires à 1,54% du PIB en 2030. Ce faisant, le gouvernement obéit aux injonctions du gouvernement américain (avec son instrument qu’est l’OTAN) qui entend profiter de la guerre en Ukraine pour augmenter de manière considérable les profits de l’économie d’armement.

Dans L’Echo (19/2), le premier ministre rejetait le blocage des prix : « Un gouvernement peut intervenir en cas de choc, mais il ne peut pas prendre en charge toutes les factures des gens. Ceux qui veulent cela doivent opter pour le communisme. (…) À un certain moment, les attentes à ce sujet ont été complètement à côté de la plaque. » En d’autres mots, le gouvernement nous dit de nous débrouiller avec l’aumône qu’il nous accorde.

La stratégie avancée par les directions syndicales, présentée comme une pression continuelle sur le gouvernement De Croo pour qu’il adopte les bonnes mesures, est plus que jamais une impasse. C’est une stratégie qui a pour effet d’interdire aux syndiqués de combattre la coalition au pouvoir, au prétexte que ce gouvernement doit faire ci, doit faire ça. C’est une stratégie lourde de dangers pour la force syndicale.

Au contraire, les travailleurs ont besoin d’un gouvernement à leur service, par opposition au gouvernement actuel au service des actionnaires et des marchands de canons.

Un tel gouvernement des travailleurs prendra les mesures indispensables à la sauvegarde des salaires face à l’inflation galopante. Parmi ces mesures : le blocage des prix et la nationalisation du secteur de l’énergie. Un tel gouvernement de classe s’appuiera sur la mobilisation des travailleurs et leurs organisations syndicales.

Le Comite Unité – Eenhediscomité se met à la disposition des travailleurs, des jeunes, des allocataires sociaux, des militants de toute origine, pour aider à la mobilisation visant à mettre au pouvoir un tel gouvernement. Aider à la mobilisation, cela oblige à nous organiser pour surmonter les nombreux obstacles. Nous savons que les directions traditionnelles du mouvement ouvrier sont alignées sur une politique d’union sacrée avec les représentants des capitalistes, ce qui est amplifié par la situation de guerre actuelle. Dans ce sens, la première condition à la constitution d’un gouvernement des travailleurs – et donc à la mobilisation – est l’arrêt de cette politique d’union entre les classes sociales et la mise en avant de l’indépendance politique du mouvement ouvrier.

Pour avancer dans cette voie, rejoignez-nous pour aider à renforcer le Bulletin Unité-Eenheid et son influence !

La rédaction (28 mars) ▄

Sommaire :

  • Chronique du combat des travailleurs
  • Mobilisation contre la vie chère : quelle autre issue que la grève au finish pour obtenir satisfaction ?
  • Tribune libre – Le TRAÎTRE MOT – Ceci n’est pas une crise, c’est une escroquerie
  • Appel de la rencontre internationale contre la guerre (3 avril 2022)
    Travailleurs du monde, organisations ouvrières, peuples opprimés, unissons-nous contre la guerre et l’exploitation
  • Interventions à la Rencontre internationale contre la guerre du 3 avril 2022
  • République démocratique du Congo
    « Il est urgent de chasser les multinationales et leurs milices »
  • Ukraine – Poutine, Johnson et Biden pour la guerre à outrance
  • Et pendant ce temps, en Palestine…
  • Reproduire le scénario ukrainien en Asie-Pacifique ?
  • Le capitalisme et le militarisme
  • Soutenir l’OTAN au nom de l’anti-impérialisme ?
    Critique d’un article de la « gauche anticapitaliste »
  • Enseignement – Manifestation à Mons : rejet total du Pacte
  • Réflexions à propos des gouvernements régionaux et communautaires

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Ineenstorting van onze koopkracht:
Voor een andere regering, in dienst van de arbeiders, nu!

De snelle prijsstijging creëert een situatie van toenemende sociale mobiliseringen. In verschillende bedrijven gingen werknemers spontaan in staking om loonsverhogingen te eisen. De ABVV organiseerde vervolgens verschillende bijeenkomsten en de gemeenschappelijke vakbondsfront kondigde op 20 juni een grote demonstratie aan. Een aankondiging voor een staking van 24 uur op 22 april is gegeven, inclusief demonstraties in verschillende steden. Het is duidelijk dat het actieplan beperkt is en zich in de loop der tijd verspreidt, alsof het oplossen van het probleem van boodschappen doen en het betalen van rekeningen niet dringend was!

Geïnterviewd door Sudpresse (18/3) zei Thierry Bodson, president van de ABVV: «België staat dicht bij de sociale opstand: De regering moet de zaken in handen nemen, de situatie is explosief».

Maar kunnen we er juist op vertrouwen dat de regering-De Croo de ineenstorting van de koopkracht zal opheffen? Het is deze regering-De Croo, met haar ministers van de PS en Vooruit, die zojuist heeft besloten de begroting van het leger met een miljard euro te verhogen over een periode van drie jaar. Hoewel de regering voortdurend verklaart dat zij geen geld heeft voor sociale en publieke diensten, verhoogt zij plotseling de militaire uitgaven in 2022 met 10%. Over het geheel genomen zal het leger profiteren van een investeringsplan van minstens 10 miljard, waardoor het niveau van de militaire uitgaven in 2030 zal stijgen tot 1.54% van het BBP. Daarbij houdt de regering zich aan de bevelen van de Amerikaanse regering (met als instrument NAVO), die van plan is de oorlog in Oekraïne te gebruiken om de winsten van de wapeneconomie aanzienlijk te verhogen.

In L’Echo (19/2) verwierp de premier de prijsbevriezing: “Een regering kan ingrijpen in geval van een schok, maar kan niet alle rekeningen van de mensen overnemen. Degenen die dit willen, moeten kiezen voor het communisme. (…) Op een gegeven moment waren de verwachtingen hierover volledig ondoenbaar.” Met andere woorden, de regering zegt om onszelf te redden met de aalmoes die ze ons geeft.

De strategie die door de vakbondsleiders wordt voorgesteld, gepresenteerd als een voortdurende druk op de regering-De Croo om de juiste maatregelen te nemen, is meer dan ooit een doodlopend spoor. Het is een strategie die de leden van de vakbonden verbiedt de coalitie aan de macht te bestrijden, onder het voorwendsel dat deze regering dit of dat moet doen. Het is een strategie vol gevaren voor de macht van de vakbonden.

Integendeel, werknemers hebben een regering nodig die hen dient, in tegenstelling tot de huidige regering die aandeelhouders en wapenhandelaars bedient.

Zo’n regering van werknemers zal de nodige maatregelen nemen om de lonen te beschermen tegen de oplopende inflatie. Deze maatregelen omvatten prijsbevriezing en nationalisering van de energiesector. Zo’n klassenregering zal gebaseerd zijn op de mobilisatie van werknemers en hun vakbondsorganisaties.

Le Comite Unité – Eenheidscomité staat ter beschikking van werknemers, jongeren, ontvangers van sociale voorzieningen, activisten van alle herkomst, om te helpen bij de mobilisatie gericht op het aan de macht brengen van zo’n regering. Het helpen mobiliseren vereist dat we ons organiseren om de vele obstakels te overwinnen. We weten dat de traditionele leiders van de arbeidersbeweging zich aansluiten bij een beleid van heilige verbondenheid met de vertegenwoordigers van de kapitalisten, dat wordt versterkt door de huidige oorlogssituatie. In deze zin is de eerste voorwaarde voor de vorming van een regering van de arbeiders – en dus voor de mobilisatie – het stopzetten van dit beleid van vereniging tussen de sociale klassen en het bevorderen van de politieke onafhankelijkheid van de arbeidersbeweging.

Om in deze richting verder te gaan, sluit u bij ons aan om de Bulletin Unité-Eenheid en de invloed ervan te versterken!

De redactie (28 maart 2022) ▄

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Les dirigeants syndicaux doivent mobiliser les travailleurs pour faire tomber le gouvernement De Croo ! _ De leiders van de vakbonden moeten arbeiders mobiliseren om de regering-De Croo neer te halen!

Edito du Bulletin Unité N°64 – Mars 2022.

Il y a quelques semaines, le gouvernement de la Vivaldi a décidé de ne rien décider de sérieux pour alléger le coût de la vie face à la hausse phénoménale des énergies et du panier de la ménagère en général. Et voici qu’il décide d’aggraver la flexibilité avec sa « réforme du marché du travail » et de rendre caduques les conventions collectives sur le travail après 20 heures pour satisfaire l’exigence des patrons de diminuer le coût du travail.

Tous les travailleurs sont en droit de se poser la question : pourquoi n’y a-t-il pas d’appel à la mobilisation contre la politique du gouvernement de la Vivaldi de la part des organisations syndicales ? Qu’est-ce qui bloque ?

Dans son communiqué du 16 février, la FGTB critique le gouvernement parce qu’il « provoque la déception ». La CSC, quant à elle, s’est limitée à expliquer que « l’accord sur la réforme du marché du travail soulève de nombreuses questions ! ». Au sujet du coût des énergies, la FGTB s’est bornée à constater « que le Gouvernement accouche d’une souris ». La CSC a indiqué que « la TVA à 6 % et le chèque énergie ne seront pas suffisants pour compenser le report de cinq mois de l’indexation des salaires et des allocations ».

Alors pourquoi les responsables syndicaux n’ont-ils pas décidé d’une mobilisation à la hauteur des enjeux ? La réponse à cette question n’a-t-elle pas un rapport avec la question de l’indépendance syndicale vis-à-vis du gouvernement et des partis socialistes en particulier ?

Le premier ministre De Croo a déclaré (Le Soir) : « Pouvoir introduire le travail de soirée avec l’accord d’un seul syndicat est un grand pas en avant. Et plus important encore, les entreprises pourront mener des projets pilotes avec les employés volontaires sans l’accord des syndicats. (…) Ce que nous avons décidé cette semaine en matière de flexibilité était jusqu’il y a peu tabou pour beaucoup de partis. »

De son côté, Elio Di Rupo, ministre-président wallon, membre éminent du Parti Socialiste, en appelle aux syndicats : « Le gouvernement a besoin d’un soutien… Tout le monde doit parler le même langage. On ne peut pas rester uniquement défenseur de son groupe et de ses intérêts, chacun doit aller plus loin que cela. » Commentaire du Soir (19/2) : « Le ministre-président raconte une Wallonie où les « corps intermédiaires » ne remplissent pas leur rôle… La semaine prochaine, le gouvernement wallon essayera de convaincre les interlocuteurs sociaux de le suivre. Il a besoin d’un « consensus mobilisateur » ».

Pour les travailleurs, cette orientation en faveur d’un « consensus mobilisateur » patrons – syndicats-gouvernement représente un danger absolu : cela voudrait dire que les syndicats ne seraient plus les instruments pour la lutte, pour la défenses des intérêts distincts des travailleurs opposés aux intérêts des patrons. C’est là une question majeure.

Dans un autre article, Le Soir (16/2) s’inquiétait : « PS-FGTB : fracture à gauche, avec risque de rupture ». Les ministres PS-Vooruit n’ont à aucun moment été mandatés par leurs électeurs pour mener avec la droite une politique de renoncement aux « tabous », c’est-à-dire renoncer aux intérêts des travailleurs et notamment la journée des 8 heures. Le président de la FGTB a dénoncé la semaine des 4 x 10 heures comme « un coup de couteau assassin ». Tout cela est vrai, mais il vient un temps où les paroles, même les plus coléreuses, ne suffisent plus. On ne remplit pas le panier de la ménagère avec des discours.

Pour apporter des solutions aux travailleurs, il est nécessaire que des ruptures concrètes aient lieu. Il devient clair que le gouvernement De Croo a fait ses preuves en faveur des patrons. Il doit être chassé. C’est désormais dans ce sens que les travailleurs doivent être appelés à la mobilisation. Mais faire tomber la Vivaldi exige que les travailleurs disposent de syndicats indépendants, libres de toute attache.

Nous pensons que le gouvernement ne tient que par la modération de la réaction syndicale à sa politique. Le gouvernement (pas seulement en Wallonie) a besoin que les dirigeants syndicaux lui apportent leur soutien. De leur côté, les travailleurs sont prêts à passer à l’action massivement parce qu’ils ne supportent plus ce gouvernement. L’immense succès de la manifestation des enseignants francophones du 10 février en est une illustration éclatante. Et on peut ajouter que ce succès s’est lui-même dressé comme une révolte contre la politique démobilisatrice des responsables qui accompagnent le Pacte d’excellence depuis des années.

Dirigeants syndicaux : les travailleurs sont prêts au combat pour des solutions à la crise. L’heure est à la mobilisation pour en finir avec la Vivaldi et sa politique !

La rédaction (22 février) ▄

Sommaire :

  • Chronique du combat des travailleurs
  • Où va le PS de Paul Magnette et d’Elio Di Rupo ? Quelle est la solution ?
  • « Deal pour l’emploi » du 15 février : quelles sont les mesures prises dans l’e-commerce ?
  • Travailleurs des plateformes : le gouvernement ment-il ?
  • 7ème réforme de l’Etat (suite) : la mobilisation contre la régionalisation des soins des santé
  • Enseignement – Après le succès du 10 février, quelle mobilisation ?
  • Wallonie-Bruxelles-Enseignement, un organisme d’intérêt public qui défait l’Enseignement de l’Etat.
  • Ni Poutine, ni l’OTAN !
  • « La guerre ne profite qu’aux exploiteurs ! »

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De leiders van de vakbonden moeten arbeiders mobiliseren om de regering-De Croo neer te halen!

Een paar weken geleden besloot de Vivaldiregering geen serieuze beslissingen te nemen om de kosten van levensonderhoud te verlagen, gezien de fenomenale toename van de energieprijzen en het huishouden in het algemeen. En nu besluit hij om de flexibiliteit te vergroten met zijn «hervorming van de arbeidsmarkt» en om de collectieve arbeidsovereenkomsten na 20 uur ongeldig te maken om te voldoen aan de eisen van de werkgevers om de arbeidskosten te verlagen.

Alle werknemers hebben het recht zich de vraag te stellen: Waarom is er geen oproep van de vakbonden tot mobilisatie tegen het beleid van de Vivaldiregering? Waar blokkeert het?

In zijn verklaring van februari 16 bekritiseerde de ABVV de regering omdat ‘ze teleurstelling veroorzaken’. Het ACV heeft zich op zijn beurt beperkt tot het uitleggen dat “de overeenkomst over de hervorming van de arbeidsmarkt veel vragen oproept!” Met betrekking tot de kosten van energie merkte de ABVV alleen maar op dat de regering “een onbeduidend resultaat produceert”.  Het ACV gaf aan dat “6% BTW en de energie cheque niet voldoende zullen zijn om het uitstel van vijf maanden van de indexering van de lonen en de vergoedingen te compenseren”.

Dus waarom hebben vakbondsleiders niet besloten om zich op de inzet te mobiliseren? Heeft het antwoord op deze vraag niet iets te maken met de kwestie van de onafhankelijkheid van de vakbonden tegenover de regering en vooral de socialistische partijen?

Premier De Croo zei (Le Soir): “Het is een grote stap vooruit om met instemming van één enkele vakbond het avondwerk te kunnen introduceren. En nog belangrijker is dat bedrijven zonder toestemming van de vakbonden proefprojecten met vrijwillige werknemers kunnen uitproberen. (…) Wat we deze week besloten in termen van flexibiliteit was tot voor kort taboe voor veel partijen.” Op zijn beurt roept Elio Di Rupo, Waalse minister-president en prominent lid van de Socialistische Partij, de vakbonden op: “De regering heeft steun nodig… Iedereen moet dezelfde taal spreken. Je kunt niet alleen opkomen voor je groep en je interesses, je moet verder gaan.” Commentaar van Le Soir (19/2): “De minister-president vertelt over een Wallonië waar de « bemiddelende organen » hun rol niet vervullen… Volgende week zal de Waalse regering proberen de sociale partners ervan te overtuigen hem te volgen. Er is een « mobiliserende consensus » nodig.”

Voor de werknemers vormt deze oriëntatie ten gunste van een «mobiliserende consensus» tussen werkgevers, vakbonden en de regering een absoluut gevaar: Het zou betekenen dat de vakbonden niet langer de instrumenten voor de strijd zouden zijn, voor de verdediging van de verschillende belangen van de werknemers, degenen die zich verzetten tegen de belangen van de bazen. Dit is een belangrijke kwestie.

In een ander artikel maakte Le Soir (16/2) zich zorgen: “PS-ABVV: Linkse breuk, met risico op een scheur”. De ministers van PS-Vooruit kregen op geen enkel moment door hun kiezers de volmacht om met de rechtse partijen een opgevingsbeleid over « taboes » uit te voeren. Met andere woorden om de belangen van de arbeiders en vooral de 8-urige dag op te geven. De president van de ABVV heeft de week van 4 x 10 uur aangegeven als een « dodelijke messteek« . Dit is allemaal waar, maar er komt een tijd waar woorden, zelfs de meest boze, niet langer genoeg zijn. Je vult de mand van een huishouden niet met toespraken.

Om oplossingen te kunnen bieden aan werknemers is het noodzakelijk dat er concrete breuken plaatsvinden. Het wordt duidelijk dat de regering-De Croo zich heeft bewezen ten gunste van de bazen. Hij moet worden verdreven. Het is nu in deze richting dat werknemers opgeroepen moeten worden om zich te mobiliseren. Maar het neerhalen van Vivaldi vereist dat arbeiders onafhankelijke vakbonden hebben, vrij van alle gehechtheid.

Wij zijn van mening dat de regering alleen maar kan vasthouden aan de matiging van de reactie van de vakbonden op haar beleid. De regering (niet alleen in Wallonië) heeft de steun van vakbondsleiders nodig. Op hun beurt zijn werknemers bereid massaal actie te ondernemen omdat ze deze regering niet langer steunen. Het enorme succes van de demonstratie van Franstalige leerkrachten op 10 februari is een opvallende illustratie. En we kunnen hieraan toevoegen dat dit succes zelf is toegenomen als een opstand tegen het demobiliserende beleid van de leiders die de “Pacte d’excellence” al jaren vergezellen.

Vakbondsleiders: Werknemers zijn bereid te vechten voor oplossingen voor de crisis. De tijd is gekomen om ons te mobiliseren om een einde te maken aan Vivaldi en haar politiek!

De redactie (22 februari )

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« Le Gouvernement danse comme la FEB siffle ! » _ “De overheid danst op de melodie die de VBO zingt!”

Edito du Bulletin Unité N°63 – Janvier 2022.

« Le Gouvernement danse comme la FEB siffle ! ». C’est ce que la FGTB écrit ce 5 janvier à propos des mesures prises par le gouvernement au sujet des règles de quarantaine. Comme c’est l’intérêt des entreprises qui prévaut aux yeux du gouvernement, les règles ont été assouplies : les travailleurs doivent se rendre davantage au travail, même en cas de contact. « Il aura suffi d’une « simple demande » du patronat pour aboutir à cette modification du protocole sanitaire », indique la FGTB. Or, dans ce gouvernement qui répond, le doigt sur la couture du pantalon, aux demandes du patronat, il y a des ministres socialistes.

Si le gouvernement De Croo obéit au patronat dans la gestion de la crise sanitaire, que va-t-il décider sur la question des salaires ? La Fédération des entreprises belges (FEB) appelle le gouvernement à bloquer l’indexation automatique. Le premier ministre De Croo « exclut qu’il y ait un saut d’index à brève échéance ». Il « n’exclut en revanche pas une discussion à terme sur une réforme de l’indexation des salaires si une majorité y est favorable ». Autrement dit, il est trop tôt pour décider.

Quelles sont les données pour l’instant ? Les patrons (du nord comme du sud du pays) s’opposent à ce que nos salaires suivent l’inflation. Or, celle-ci atteint un niveau inégalé depuis des décennies : +5,71% sur un an (prix à la consommation). L’indice santé (sans les carburants) augmente lui de 5,21%. Les salaires sont calculés sur base d’un indice santé lissé qui augmente encore plus lentement que l’inflation réelle. Selon le Bureau du Plan, l’indexation des salaires serait ainsi de 5,5% au total en 2021-2022 au lieu des 2,85% qui avaient été prévus il y a quelque temps. Cela est insupportable pour les employeurs. De son côté, le gouvernement espère que l’inflation va reculer dès le mois de mars.

Paul Magnette, président du PS, vient de déclarer : « Dix fois la FEB le demandera, dix fois le PS refusera. (…) Avec le PS au gouvernement, il n’y aura pas de saut d’index ». La vérité est que si l’inflation se maintient au niveau actuel tout au long de l’année, l’exigence patronale sera telle que l’« équilibre social » devra rompre. A ce moment, si le PS maintient son refus du saut d’index, il sera expulsé du gouvernement.

Pour l’instant, on n’en est pas là. Les libéraux comptent sur le « profond sens du devoir » des dirigeants socialistes qui ont montré leur adhésion aux règles et obligations dictées par le bon fonctionnement de l’économie de marché (et de sa loi du profit privé). Ainsi, les ministres socialistes ont accepté de maintenir et aggraver les mesures prises par le précédent gouvernement Michel, dont la pension à 67 ans.

A l’inverse, les travailleurs, les allocataires sociaux, les jeunes aspirent à une autre politique que la politique de cette coalition socialistes-libéraux. En particulier, ils aspirent à une hausse généralisée des salaires et des pensions. La participation du PS et de Vooruit au gouvernement fait obstacle à la satisfaction des revendications. Pour paraphraser P. Magnette, tant que le PS est au gouvernement avec les libéraux, il n’y aura pas de hausse générale des salaires.

A ce stade, le gouvernement donne les signes d’une grande hésitation devant la crainte de voir les travailleurs se mobiliser massivement pour défendre l’index, avec le risque d’ouvrir une situation sociale incontrôlable.

Mais si la question du saut d’index revenait sur la table, et si, sous la pression des travailleurs et de leurs organisations, le PS et Vooruit étaient obligés de maintenir leur refus, les conduisant contre leur gré à en faire un point de rupture, ce ne serait là qu’une entrée en matière. Se poserait alors la nécessité pour les travailleurs d’imposer par leur mobilisation un gouvernement à leur service, et donc un gouvernement d’unité PS-Vooruit-PTB, s’appuyant sur les syndicats dont la FGTB, et engagé à prendre toutes les mesures nécessaires à la défense intégrale des salaires et des conditions de vie des travailleurs. Il n’en reste pas moins qu’une force organisée est indispensable pour aider à avancer dans cette voie. Le Bulletin Unité entend contribuer à jeter les bases d’une telle force.

La rédaction ▄

Sommaire :

  • Chronique du combat des travailleurs
  • Les dangers de la 7ème réforme de l’Etat
  • Baromètre socio-économique 2021 de la FGTB
  • Procès intenté par les travailleurs Deliveroo : que fait le PS ?
  • Hausse du prix des énergies
  • Quelle est la politique du gouvernement à la SNCB ?
  • Les syndicats de l’enseignement appellent à la grève le 10 février
  • Enseignement: Pilotes partout, justice nulle part ! Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
  • APPEL – Pour l’Internationale ouvrière, contre la guerre, l’exploitation et le travail précaire
  • Palestine – « Quand une forêt a plus de droits qu’un village bédouin* »
  • Azanie / Afrique du Sud – Rencontre avec les mineurs de Marikana
  • Ukraine – Négociations au sommet entre Biden et Poutine
  • Les ouvriers du Kazakhstan se sont soulevés contre le régime corrompu

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“De overheid danst op de melodie
die de VBO zingt!”

“De overheid danst op de melodie die de VBO zingt!” Dit is wat de FGTB op 5 januari schreef over de acties van de regering op het gebied van quarantaineregels. Omdat de overheid het in het belang van bedrijven acht, zijn de regels versoepeld: werknemers moeten vaker gaan werken, zelfs als ze contactpersoon zijn. “Een « eenvoudig verzoek » van de werkgevers was voldoende om de gezondheidsprotocollen te wijzigen,” zegt de FGTB. Echter zijn er, in deze regering die telkens netjes de eisen van de werkgevers volgt, socialistische ministers.

Als de regering-De Croo de werkgevers gehoorzaamt in het beheer van de gezondheidscrisis, wat zullen zij dan beslissen als het over de lonen zal gaan? Het Verbond van Belgische Ondernemingen (VBO) roept de overheid op om automatische indexering te blokkeren. Premier De Croo “sluit een korte termijn index sprong uit”. Aan de andere kant sluit hij niet uit om “op een lange termijn te discussiëren over een hervorming van de loonindexatie als een meerderheid ervoor is”. Met andere woorden, het is te vroeg om te beslissen.

Hoe zit het met de data op dit ogenblik? De bazen (uit het noorden en zuiden van het land) zijn tegen het optrekken van onze lonen in functie van de inflatie. Het bereikte echter al tientallen jaren een ongekend niveau: +5.71% over een jaar (consumentenprijzen). De gezondheidsindex (exclusief brandstoffen) steeg met 5.21%. De lonen worden berekend op basis van een soepele gezondheidsindex die nog langzamer stijgt dan de reële inflatie. Volgens het Federaal Planbureau zou de indexering van de salarissen in 2021-2022 dus in totaal 5.5% bedragen in plaats van de 2.85% die enige tijd geleden waren gepland. Dit is ondraaglijk voor werkgevers. Op zijn beurt hoopt de regering dat de inflatie al vanaf maart zal dalen.

Paul Magnette, president van de PS, heeft zojuist verklaard: “Tien keer zal de VBO erom vragen, tien keer zal de PS weigeren. (…) Met de PS in de regering zal er geen indexsprong zijn.” De waarheid is dat als de inflatie het hele jaar door op het huidige niveau blijft, zullen de vereisten van de werkgevers zodanig hoog zijn dat het “sociale evenwicht” zal moeten breken. Als de PS zijn weigering van de indexsprong blijft handhaven, zullen ze uit de overheid worden gezet.
Momenteel zijn we er nog niet. Liberalen vertrouwen op het “diepe gevoel van plicht” van de socialistische leiders die hun trouw hebben getoond aan de regels en verplichtingen die gedicteerd zijn door het soepel functioneren van de markteconomie (en de wet van de particuliere winst). Zo hebben de socialistische ministers besloten om de maatregelen, zoals de pensioenleeftijd op 67 jaar, van de vorige regering-Michel te blijven handhaven en te verergeren.

De arbeiders, de sociale ontvangers en de jongeren streven daarentegen naar een ander beleid dan het beleid van deze socialistisch-liberale coalitie. Zij streven vooral naar een algemene stijging van de lonen en pensioenen. De deelname van de PS en Vooruit aan de regering vormt een obstakel voor de voldoening van de eisen. Om P. Magnette te parafraseren: Zolang de PS bij de liberalen in de regering zit, zullen er geen algemene loonstijgingen zijn.
In dit stadium toont de regering tekens van grote aarzeling tegenover de angst dat werknemers zich massaal mobiliseren om de index te verdedigen, met het risico een onbeheersbare sociale situatie te openen.

Maar als de kwestie van de indexsprong weer op tafel zou komen, en als de PS en Vooruit, onder druk van de arbeiders en hun organisaties, gedwongen zouden zijn hun weigering te handhaven, zouden ze er tegen hun wil een breekpunt van maken. Dit zou slechts een eerste stap zijn. Het zou dan noodzakelijk zijn dat werknemers, via hun mobilisatie, een regering in dienst stellen, en dus een regering van eenheid PS-Vooruit-PTB vormen, die vertrouwt op de vakbonden, waaronder de FGTB, en zich ertoe verbinden alle noodzakelijke maatregelen te nemen om de lonen en levensomstandigheden van werknemers volledig te verdedigen. Het blijft echter een feit dat een georganiseerde troepenmacht essentieel is om in deze richting verder te gaan. Het Eenheidscomité staat erop om bij te dragen aan het leggen van de basis voor zo’n kracht.

De redactie ▄

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C’est simple : les socialistes doivent quitter le gouvernement De Croo ! _ Het is simpel: de socialisten moeten de regering-De Croo verlaten !

Edito du Bulletin Unité N°62 – Décembre 2021.

Depuis un an, le Bulletin Unité exprime la même exigence : les socialistes n’ont rien à faire dans un gouvernement avec les partis représentant les intérêts des patrons. Si le PS et Vooruit étaient cohérents avec la volonté de leurs électeurs, ils quitteraient le gouvernement De Croo pour créer les conditions d’une mobilisation portant au pouvoir un gouvernement PS-Vooruit-PTB-PVDA, appuyé sur les syndicats dont la FGTB en tête.

Depuis un an, on constate que la pression des travailleurs dans ce sens ne fait que grandir. Cette pression se fait sentir jusqu’au sommet du PS. On se souviendra des propos de Paul Magnette, président du PS, dans un dialogue sur Twitch (fin septembre 2021) : “Il faudra, un jour, arriver à faire, je l’espère, des gouvernements sans les libéraux. Parce que ce sont quand même les libéraux qui bloquent beaucoup de choses en matière de protection des locataires, en matière de fiscalité, en matière d’environnement, etc. Tant que malheureusement, ils sont incontournables, on est obligé de faire avec, mais j’espère qu’un jour on arrivera à dépasser cette situation.” Comme si la composition actuelle du Parlement était, elle, incontournable….

Dans la dernière période, les tensions au sein du gouvernement sont montées d’un cran, notamment suite au refus des centrales CGSP et SETCA du licenciement des soignants non vaccinés décidé par le gouvernement.

Le PS a été mis sous forte pression, au point que dans la presse, se sont exprimés de nombreux responsables du PS, sous couvert d’anonymat, pour appeler Paul Magnette « à la raison ». Ainsi, La Libre (19/11) rapporte que « selon une source », la tactique de Magnette « ne correspond pas à l’image fiable que doit donner le PS ». Et de préciser : « Il est légitime et même nécessaire pour le parti de faire connaître sa ligne mais le PS, qui est un parti gestionnaire, sérieux, doit veiller à refléter cette image. Notre ADN n’est pas respecté. Paul est aussi à contre-emploi, lui qui est un homme de discours, un homme d’arguments, pas un agitateur. » La Libre poursuit : « ”Mais, à trop vouloir contrer notre ennemi – le MR –, on finit par sembler faible vis-à-vis de notre adversaire – le PTB”, estime un autre socialiste. » S’allier avec le MR pour combattre le PTB, c’est là une politique que rejettent les travailleurs.

Tout cela signifie que la classe des capitalistes s’inquiète : le PS va-t-il rompre sa coalition avec les libéraux ? Pour les partis pro-patrons, le PS est indispensable pour freiner la FGTB et ainsi miner la résistance contre les mesures antisociales. Et surtout, la participation gouvernementale du PS est indispensable pour faire un nouveau pas vers l’explosion du caractère fédéral des conquêtes sociales. Mais on commence à ne plus y croire. La Libre (15/11) se lamente : « Pourquoi une grande réforme de l’État en 2024 est mission (quasi) impossible. » Le CD&V lance une idée en s’appuyant sur l’accord de la Vivaldi, dont il craint qu’il ne soit pas appliqué, à savoir qu’il a été convenu qu’une politique « asymétrique » est possible. Celle-ci est prévue dans les domaines de l’emploi et des soins de santé. « Les chrétiens-démocrates proposent maintenant de donner aux régions le pouvoir officiel de demander au Premier ministre d’adapter la législation fédérale à leurs besoins. » Exemple : « Le CD&V veut que les régions puissent décider elles-mêmes de l’utilisation des lits d’hôpitaux qui leur sont attribués. »

Les manifestations des 6 décembre (pouvoir d’achat et libertés syndicales) et 7 décembre (licenciement des soignants) s’adressent avant tout aux ministres PS et à Vooruit. Le message des travailleurs devient chaque jour plus clair : ils disent à ces ministres qu’il n’est plus acceptable que la politique de droite soit cautionnée et prise en charge par des représentants qui entendent parler en leur nom.

Le Comité Unité-Eenheidscomité veut aider les travailleurs pour renforcer ce message et imposer la sortie du PS et de Vooruit hors du gouvernement De Croo (1).

La rédaction

(1) De son côté, le PTB multiplie les déclarations selon lesquelles il faut continuer à faire pression sur le gouvernement De Croo pour qu’il abandonne les aspects les plus à droite de sa politique : « La chasse aux malades de longue durée est donc déjà reportée d’un an. Pas à pas, nous faisons en sorte que le gouvernement revienne sur ses projets. » Ou encore : « Suite à la pression exercée par la société civile et le PTB, la majorité vient de déposer deux amendements supprimant deux articles qui légalisaient le placement d’internés dans les annexes psychiatriques des prisons. Une victoire importante… »

Sommaire :
– Chronique du combat des travailleurs
– Non à la loi organisant l’interdiction professionnelle du personnel soignant (non vacciné) !
– Interview d’une enseignante accompagnante : la réforme de Caroline Désir pour réduire le coût de l’enseignement spécialisé
– Réflexions de l’Association des Enseignants Socialistes quant aux plans de pilotage
– Les organisations syndicales au groupe central du Pacte d’excellence
– RDC – Grève des enseignants : La parole à Thomas MACO BISHUGI : « La grève devrait continuer jusqu’à ce que le gouvernement réalise ses promesses ».
– Le colonialisme au Congo : Quelle valeur donner au rapport des experts?
– Transition énergétique et désindustrialisation : les organisations syndicales doivent-elles s’intégrer dans les politiques de décarbonation ?
– Maroc : « Travailleurs et jeunes manifestent pour le droit au travail »
– « Sommet mondial pour la démocratie » de J .Biden : les contours de futures coalitions militaires ?
– Jordanie : manifestations contre l’accord américano-israélo-jordanien
– Derrière les polémiques, tous les gouvernements sont d’accord pour chasser les migrants

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Het is simpel: De socialisten moeten de regering-De Croo verlaten!

Het afgelopen jaar heeft het Eenheidsbulletin dezelfde eis geformuleerd: De socialisten hebben niets te doen in een regering met partijen die de belangen van de bazen vertegenwoordigen. Als de PS en Vooruit in overeenstemming zouden zijn met de wil van hun kiezers, zouden ze de regering-De Croo verlaten om de voorwaarden te creëren voor een mobilisatie die een regering PS-Vooruit-PTB-PVDA aan de macht brengt, gesteund door de vakbonden met de FGTB op de eerste positie.

Het afgelopen jaar hebben we gezien dat de druk van werknemers in deze richting alleen maar toeneemt. Deze druk wordt gevoeld tot aan de top van de PS. Paul Magnette, president van de PS, zei in een dialoog bij Twitch (eind september 2021): “Op een dag, hoop ik, zullen we regeringen zonder de liberalen tot stand moeten brengen. Omdat de liberalen degenen zijn die veel dingen blokkeren als het gaat om de bescherming van huurders, belastingen, het milieu, enzovoort. Zolang ze helaas essentieel zijn, zullen we het met hen moeten doen, maar ik hoop dat we deze situatie ooit zullen kunnen overwinnen.” Alsof de huidige samenstelling van het Parlement onvermijdelijk is….

In de afgelopen periode zijn de spanningen binnen de regering een stapje hoger geworden. Vooral na de weigering van de centrale van het CSAP en het SETCA van de beslissing, genomen door de regering, om de niet-gevaccineerde zorgverleners te ontslaan.

De PS werd onder grote druk gezet, tot op het punt dat in de pers veel PS-functionarissen, onder dekking van anonimiteit, spraken om Paul Magnette «naar rede» te brengen. Zo meldt La Libre (19/11) dat “volgens een bron” de tactiek van Magnette “niet overeenkomt met het betrouwbare beeld dat de PS moet geven”. Hij zei: “Het is legitiem en zelfs noodzakelijk voor de partij om haar lijn bekend te maken, maar de PS, die een serieuze beheerspartij is, moet ervoor zorgen dat dit imago wordt weerspiegeld. Ons DNA wordt niet gerespecteerd. Paul is ook in tegenstrijd, een man van de rede, een man van argumenten, geen agitator.” La Libre zegt verder: “maar als je te veel tegen je vijand aan wilt gaan – de MR – blijk je uiteindelijk zwak tegenover je tegenstander – de PTB,” zegt een andere socialist.” In samenwerking gaan met de MR om de PTB te bestrijden is een beleid dat de werknemers afwijzen.

Dit betekent dat de kapitalistische klasse zich zorgen maakt: Zal de PS zijn coalitie met de liberalen breken? Voor de pro-bazen partijen is de PS essentieel om de FGTB te remmen en zo de weerstand tegen antisociale maatregelen te ondermijnen. Bovenal is de overheids-deelname van de PS essentieel om nog een stap te zetten in de richting van de explosie van het federale karakter van sociale veroveringen. Maar we beginnen er niet meer in te geloven. La Libre (15/11) betreurt: « Waarom is een grote hervorming van de staat in 2024 een (bijna) onmogelijke missie? » De CD&V stelt een idee voor gebaseerd op het Vivaldi-akkoord, waarvan zij vrezen dat het niet zal worden uitgevoerd, namelijk dat is overeengekomen dat een “asymmetrisch” beleid mogelijk is. Dit is op het gebied van werkgelegenheid en gezondheidszorg gepland. “De Christen-Democraten stellen nu voor om de regio’s formeel de bevoegdheid te geven om de premier te vragen de federale wetgeving aan te passen aan hun behoeften.” Bijvoorbeeld: “CD&V wil dat de regio’s hun eigen beslissingen kunnen nemen over het gebruik van toegewezen ziekenhuisbedden.”

De demonstraties van 6 december (koopkracht en vakbondsvrijheden) en 7 december (ontslag van verzorgers) zijn vooral gericht aan de PS-ministers en Vooruit. De boodschap van de werknemers wordt elke dag duidelijker: Zij zeggen tegen deze ministers dat het niet langer aanvaardbaar is dat het rechtse beleid wordt gesteund en overgenomen door vertegenwoordigers die namens hen spreken.

Het Eenheidscomité – Le Comité Unité wil werknemers helpen deze boodschap te versterken en de uitgang van de PS en Vooruit uit de regering-De Croo op te leggen (1).

De redactie

(1) Op zijn beurt vermenigvuldigt de PTB de verklaringen volgens hetwelk zij druk moet blijven uitoefenen op de regering-De Croo om de meest rechtse aspecten van haar beleid op te geven: “De jacht op langdurige zieken is al een jaar uitgesteld. Stap voor stap zorgen we ervoor dat de regering haar plannen omkeert.” Of nog : “Na de druk van het maatschappelijk middenveld en de PTB heeft de meerderheid zojuist twee amendementen ingediend waarin twee artikelen worden geschrapt die de plaatsing van geïnterneerden in de psychiatrische bijgebouwen van gevangenissen legaliseren. Een belangrijke over-winning…”

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Avec le budget 2022, la participation socialiste au gouvernement est jugée sur pièce _ Met de begroting van 2022 wordt de socialistische deelname aan de regering op papier beoordeeld

Edito du Bulletin Unité N°61 – Octobre 2021.

Le gouvernement fédéral a adopté son budget 2022, tout en y ajoutant des points importants de régression sociale : travail de nuit meilleur marché pour les patrons, économies sur les malades de longue durée qui seront sanctionnés. Quels que soient ses efforts de communication, le gouvernement n’a pas réglé le problème du coût des énergies qui pèse lourdement sur la grande majorité des travailleurs

Quand bien même les dirigeants syndicaux ont réagi modérément aux décisions du gouvernement, il n’en demeure pas moins que le budget 2022 du gouvernement De Croo, non seulement prouve que rien de bon pour les travailleurs ne peut sortir de cette alliance socialistes-libéraux, mais qu’en plus, désormais, on voit clairement que cette alliance mène une politique anti-sociale directement dirigée contre le pouvoir d’achat et les acquis des travailleurs.

Par exemple, en matière de travail de nuit, le gouvernement dénonce les conventions collectives existantes qui garantissent un sursalaire pour le travail effectué après 20 h. Les ministres socialistes nous disent qu’il revient aux syndicats de renégocier la flexibilité : « Tous les éléments relatifs à la réforme du marché du travail devront passer par la concertation sociale ». Et le premier ministre déclare : « Si les partenaires sociaux ne s’accordent pas, le gouvernement assumera ».

Autre exemple, les services publics : 300 millions d’économies prévus en 2022, 150 millions de plus en 2023 et la même chose en 2024.

Après le succès de la manifestation de la FGTB du 24 septembre, qui revendiquait des hausses de salaire, se pose à présent la question de la riposte syndicale. Selon son communiqué, la « FGTB ne tolérera aucun recul pour les travailleurs et travailleuses, tant en termes de droits sociaux collectifs, que de bien-être au travail ou en termes de revenus ». Que faut-il attendre alors pour qu’un plan de mobilisation syndicale nationale soit fixé pour empêcher le gouvernement fédéral de faire voter ses mesures au Parlement ?

Il y a un autre pan de l’action du gouvernement, c’est la régionalisation du marché du travail. On se rappellera que l’accord de gouvernement de la Vivaldi prévoit que l’Etat fédéral « pourra exercer ses compétences de ma-nière asymétrique en fonction de la Région, de la Communauté ou de la sous-région concernée ». Dans le cadre du budget 2022, le gouvernement fédéral a déci-dé que « les Régions disposeront par ailleurs d’une autonomie renforcée en termes de disponibilité des demandeurs d’emploi », ce qui signifie que l’aggravation de la « chasse aux chômeurs » se fera en disloquant le cadre national du droit du travail.

D’ailleurs, la Région wallonne, avec sa majorité PS-Ecolo-MR, est occupée à adopter un décret qui doit réformer « l’accompagnement des chercheurs d’emploi » (présenté également comme la réforme du Forem). La revue Ensemble pour la solidarité, contre l’exclusion (septembre 2021) pose la question : « Un pas vers une régionalisation de l’assurance chômage ? » Et de répondre : « Combattre aujourd’hui la réforme du Forem c’est non seulement s’opposer à la chasse aux chômeurs qu’elle prépare mais aussi une désastreuse régionalisation de l’assurance chômage qu’elle pourrait faciliter ».

Dès lors, l’unité fédérale des organisations syndicales est cruciale pour organiser la résistance aux politiques similaires et coordonnées du gouvernement fédéral et des gouvernements régionaux. L’unité de la FGTB a fait l’objet récemment d’une pétition lancée par la Centrale du Transport de la FGTB (UBT), avec l’appui des Métallos flamands de la FGTB. La pétition déclare : « La division pour des raisons politiques conduit parfois à une logique similaire au sein de notre organisation. C’est dommageable pour nos travailleurs et donc aussi pour la FGTB. (…) Les membres de la FGTB méritent de travailler ensemble encore plus. (…) Pour nous, il n’y a pas d’exclusion ou de fractionnement. Mais la solidarité dans l’unité ! » (1)

Le Comité Unité – Eenheidscomité créé il y a 15 ans sur l’objectif de la défense des conquêtes sociales fédérales de la classe ouvrière du pays, ne peut que souscrire à cet appel à l’unité de la FGTB fédérale (et de ses centrales) et plus généralement, à l’unité des organisations ouvrières.

La rédaction ▄

(1) https://www.btb-abvv.be/fr/nouvelles/1252-appel-solidarite-dans-l-unite

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Met de begroting van 2022 wordt de socialistische deelname aan de regering op papier beoordeeld

De federale overheid keurde zijn begroting van 2022 goed, met daarbij het toevoegen van belangrijke punten van sociale regressie: goedkoper nachtwerk voor werkgevers, besparingen op langdurige ziektes die zullen worden gesanctioneerd. Ongeacht haar inspanningen voor een betere communica-tie, heeft de overheid het probleem van de energiekosten, die zwaar op de overgrote meerderheid van de werknemers drukken, niet opgelost.

Hoewel de leiders van de vakbonden gematigd rea-geerden op de besluiten van de regering, blijft het feit dat de begroting van 2022 van de regering-De Croo niet alleen bewijst dat niets goeds voor werknemers uit deze socialistische-liberale alliantie kan komen, maar is het nu ook duidelijk dat deze bondgenootschap een asoci-aal beleid nastreeft dat rechtstreeks gericht is tegen de koopkracht en de winst van werknemers.

Als het bijvoorbeeld gaat om nachtwerk, wijst de over-heid bestaande collectieve overeenkomsten aan die overloon garanderen voor werk dat na 20.00 uur wordt gedaan. De socialistische ministers zeggen ons dat het aan de vakbonden is om opnieuw over flexibiliteit te onderhandelen: « Alle elementen die verband houden met de hervorming van de arbeidsmarkt moeten via sociaal overleg plaatsvinden ». En de Premier zegt: « Als de sociale partners het niet eens zijn, zal de regering dat aannemen ».

Een ander voorbeeld is de openbare dienstverlening: 300 miljoen besparingen zijn voor 2022 gepland, 150 miljoen meer in 2023 en hetzelfde in 2024.

Na het succes van de demonstratie van de ABVV op 24 september, die loonsverhogingen eiste, rijst nu de vraag of een vakbondsreactie nodig is. Volgens zijn verklaring zal: “het ABVV geen enkele achteruitgang dulden voor de werknemers als het op collectieve so-ciale rechten, inkomen en welzijn aankomt.” Wat is er dan nog nodig om een nationaal mobilisatieplan van de vakbonden op te zetten om te voorkomen dat de fede-rale regering haar maatregelen in het Parlement laat stemmen?

Een ander aspect van de regeringsactie is de regionali-sering van de arbeidsmarkt. Er zal aan herinnerd wor-den dat de Vivaldi-overheidsovereenkomst bepaalt dat de federale staat “asymmetrisch zijn bevoegdheden zal kunnen uitoefenen naargelang de regio, de Gemeen-schap of de betrokken subregio ». Als onderdeel van de begroting voor 2022 besloot de federale regering dat « de regio’s ook een grotere autonomie zullen hebben in termen van de beschikbaarheid van werkzoekenden », wat betekent dat de verergering van de «jacht op werk-lozen» een feit zal worden door het uiteenvallen van het nationale kader van het arbeidsrecht.

Bovendien is het Waalse Gewest, met zijn meerderheid PS-Ecolo-MR, druk bezig met een decreet aan te ne-men dat de « begeleiding van werkzoekenden » moet hervormen (ook voorgesteld als de hervorming van Fo-rem). Het tijdschrift Ensemble pour la solidarité, contre l’exclusion (september 2021) stelt de vraag: « Een stap in de richting van een regionalisering van de werkloos-heidsverzekering? » Hij antwoordde: “Vandaag vechten tegen de hervorming van Forem is zich niet enkel ver-zetten tegen de “jacht op de werklozen” die zij voorbe-reidt, maar ook tegen een rampzalige regionalisering van de werkloosheidsverzekering die zij zou kunnen faciliteren ».

Daarom is de federale eenheid van arbeidsorganisaties cruciaal voor het organiseren van verzet tegen een vergelijkbaar en gecoördineerd beleid van de federale en regionale overheden. De ABVV-eenheid was onlangs het onderwerp van een petitie die werd gelanceerd door de transportarbeidersbond van de ABVV met de steun van de Vlaamse Metaalbewerkers van de ABVV. De petitie stelt: « De politiek gestuurde verdeeldheid leidt soms tot een vergelijkbare logica binnen onze organisa-tie. Dat is schadelijk voor onze werknemers en dus ook voor het ABVV. (…) De ABVV-leden verdienen het om nog meer samen te werken. (…) Voor ons is er geen uitsluiting of splitsing. Maar solidariteit in eenheid!  » (1)

Le Comité Unité – Eenheidscomité, dat 15 jaar geleden werd opgericht met als doel de federale sociale veroveringen van de arbeidersklasse van het land te verdedigen, kan alleen maar instemmen met deze oproep tot eenheid van de federale FGTB (en haar centralen) en meer in het algemeen met de eenheid van werkne-mersorganisaties.

De redactie ▄

(1) https://www.btb-abvv.be/fr/nouvelles/1252-appel-solidarite-dans-l-unite

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Faire pression sur les libéraux ou faire sortir les partis socialistes hors du gouvernement ? _ Druk uitoefenen op de liberalen of de socialistische partijen uit de regering halen?

Edito du Bulletin Unité N°60 – Septembre 2021.

L’actuel gouvernement belge – la coalition dite de la Vivaldi – est composé à la fois de partis qui, par principe, défendent le système capitaliste et de partis qui, historiquement, ont été créés par les travailleurs pour défendre leurs intérêts propres face aux capitalistes. En votant pour les partis socialistes, les travailleurs expriment une volonté contraire au moteur de l’économie de marché, à savoir le profit privé.

Par nature, le gouvernement De Croo est un gouvernement de défense des intérêts des patrons. Mais à tout moment, les dirigeants socialistes doivent faire le grand écart entre d’une part, leur accord passé avec les partis de droite et d’autre part, les exigences contradictoires de l’électorat ouvrier. C’est cela qui, fondamentalement, est à l’origine de « chamailleries » qui ont fragilisé la cohésion de la coalition ces dernières semaines.

Quand nous soulignons que rien de bon pour les travailleurs ne peut émaner du gouvernement De Croo, nous posons là une question qui tracasse tous les responsables – aussi bien politiques que syndicaux – qui ont choisi jusqu’à présent de défendre le gouvernement.

Dans une interview parue dans L’Echo (26/8/2021), le président de la FGTB, Thierry Bodson affirme : « La Vivaldi, esclave de son accord de coalition, ne défend pas suffisamment le monde du travail ». Il explique alors : « Pour pouvoir le faire, il faut un rapport de force et être capables de dire que certaines choses doivent être entreprises, même si elles ne figurent pas dans la déclaration gouvernementale. » Donc, la seule perspective qui est offerte aux travailleurs est d’essayer de forcer les libéraux à s’écarter de l’accord qu’ils ont conclu avec les socialistes.

Bien entendu, dans toutes les matières, les libéraux veulent s’en tenir à l’accord du gouvernement. Par exemple, le PS a présenté un projet de réforme qui maintient l’âge de 67 ans pour le départ à la pension, dans la continuité du précédent gouvernement de Charles Michel. Cela est parfaitement conforme à l’accord du gouvernement. Les libéraux ont néanmoins refusé le projet du PS parce que trop coûteux budgétairement et ont appelé à une réforme en profondeur qui devra être discutée jusque fin de l’année avec les organisations syndicales.

Entre partis du gouvernement, la polémique a été si vive que l’on a commencé à penser à la chute du gouvernement. Et puis, tout s’est calmé. Le président du PS, Paul Magnette, s’est entretenu au restaurant avec le président de l’Open VLD, Egbert Lachaert. Les journaux Sudpresse écrivent (10/9): « Bref, la Vivaldi se met en ordre de marche pour aborder des réformes cruciales (pensions, marché du travail…). Sur les dossiers sociaux, l’expérience de Frank Vandenbroucke (Vooruit) pourrait être un fameux atout… »

Ainsi, l’orientation défendue par Thierry Bodson et d’autres, qui consiste, simplement, à demander au PS et à Vooruit de faire peur aux libéraux pour que ceux-ci acceptent de modifier l’accord du gouvernement, ne mène à rien. En tout cas, elle ne change rien à l’essentiel de la politique du gouvernement. C’est cela qui explique l’abandon dans le chef de la FGTB de toute exigence sur le retour de la pension à 65 ans.

Il en est ainsi parce que si on ne veut pas faire tomber le gouvernement De Croo, par définition, on doit céder en permanence au chantage des libéraux. Et cela est n’est pas une bonne politique pour les travailleurs.

Le politologue Pierre Verjans présente une suggestion pour favoriser le maintien du gouvernement: « Il est indispensable que tous les partis aient conscience de la fragilité de l’accord de gouvernement. S’ils se persuadent que personne ne sortira de la majorité, personne ne fera de concession. Ils doivent s’échiner à trouver une solution permettant à chacun de la présenter favorablement à ses troupes. Cela doit être quelque part l’éloge de la crainte : si les partis n’ont pas un petit peu peur les uns des autres… » (Sudpresse, 10/9) Autrement dit, pour arriver à des concessions marginales « présentables aux troupes », il faudrait que les partis aient peur de la chute du gouvernement. Or, aucun des partis ne veut de cette chute, ni même faire semblant de la vouloir.

Quoiqu’il en soit, du point de vue des travailleurs, il faut en finir au plus vite avec ces manœuvres de tout poil qui font le jeu du gouvernement en place. La seule perspective politique utile est la sortie immédiate des ministres socialistes du gouvernement De Croo et le lancement d’une vaste mobilisation en faveur d’un gouvernement d’unité Socialistes-PTB, basé sur la force des syndicats, un gouvernement en rupture avec la politique pro-capitaliste et pour la satisfaction des revendications sociales (1).

La rédaction ▄

(1) Du reste, avec une telle perspective mobilisatrice, les socialistes quitteront le gouvernement sans avoir peur d’être sanctionnés par les électeurs (lire à ce sujet l’article sur la situation en Allemagne).

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Druk uitoefenen op de liberalen of de socialistische partijen uit de regering halen?

De huidige Belgische regering – de zogenaamde Vivaldi-coalitie – bestaat uit partijen die, in principe, het kapitalistische systeem verdedigen en partijen die historisch door de arbeiders zijn gecreëerd om hun eigen belangen te verdedigen tegen de kapitalisten. Door voor de socialistische partijen te stemmen drukken de arbeiders een wil uit die in strijd is met de motor van de markteconomie, namelijk de particuliere winst.

De regering-De Croo is van nature een regering die de belangen van de bazen verdedigt. De socialistische lei-ders moeten echter telkens wikken en wegen tussen enerzijds hun akkoord met de rechtse partijen en anderzijds de tegenstrijdige eisen van de kiezers van de arbeiders. Dit is wat in wezen heeft geleid tot “ruzietjes” die de samenhang van de coalitie de afgelopen weken heeft verzwakt.

Als we erop wijzen dat de regering-De Croo niets goeds voor de werknemers kan bieden, stellen we een vraag die alle verantwoordelijken – zowel politiek als van de vak-bond – stoort die tot nu toe hebben gekozen om de regering te verdedigen.

In een interview gepubliceerd in L’Echo (26/8/2021) zegt de president van de FGTB, Thierry Bodson: “Vivaldi, slaaf van zijn coalitieovereenkomst, verdedigt de arbeidswereld niet genoeg”. Hij zegt: “om dat te kunnen doen, moet je een machtspositie hebben en kunnen zeggen dat sommige dingen gedaan moeten worden, zelfs als ze niet in de regeringsverklaring staan.” Het enige perspectief dat de werknemers wordt aangeboden is dus het proberen om de liberalen te dwingen om af te wijken van de overeenkomst die zij met de socialisten hebben gesloten.

Uiteraard willen de liberalen zich in alle aangelegenheden houden aan het regeringsakkoord. De PS presenteerde bijvoorbeeld een hervormingsproject dat de leeftijd van 67 jaar voor pensionering handhaaft, in navolging van de vorige regering van Charles Michel. Dit is volkomen in overeenstemming met het regeringsakkoord. De liberalen hebben niettemin het PS-project afgewezen omdat het te duur was om te budgetteren en hebben opgeroepen tot een diepgaande hervorming die tot het eind van het jaar met de vakbonden zal moeten worden besproken.
Tussen de regeringspartijen was de controverse zo intens dat we begonnen te denken aan de val van de regering. En toen kalmeerde alles. De president van de PS, Paul Magnette, sprak in het restaurant met de president van de Open VLD, Egbert Lachaert. Sudpresse kranten schrijven (10/9): “Kortom beweegt Vivaldi zich om cruciale hervormingen aan te pakken (pensioenen, arbeidsmarkt…). Op sociaal gebied zou de ervaring van Frank Vandenbroucke (Vooruit) een enorm pluspunt kunnen zijn…”

Het standpunt dat door Thierry Bodson en anderen par-tijen naar voor wordt gebracht, die eenvoudigweg be-staat uit het vragen aan de PS en Vooruit om de libera-len bang te maken zodat ze ermee instemmen de over-eenkomst van de regering te veranderen, leidt dus tot niets. In ieder geval verandert het de essentie van het regeringsbeleid niet. Dit verklaart waarom de FGTB-leider elke eis om het pensioen op 65-jarige leeftijd te-rug te keren heeft opgegeven.

Als we de regering-De Croo niet willen neerhalen, moeten we voortdurend toegeven aan de chantage van de liberalen. En dit is geen goed beleid voor werknemers.
Politiek wetenschapper Pierre Verjans doet een suggestie om het behoud van de regering te bevorderen: “Het is essentieel dat alle partijen zich bewust zijn van de kwetsbaarheid van de regeringsovereenkomst. Als ze ervan overtuigd zijn dat niemand de meerderheid zal verlaten, zal niemand concessies doen. Ze moeten hard werken om een oplossing te vinden die iedereen in staat stelt deze gunstig voor te stellen aan hun troepen. Dit moet ergens het prijzen van angst zijn: Als de partijen niet een beetje bang voor elkaar zijn…” (Sudpresse, 10/9). Met andere woorden, om tot marginale concessies te komen die “representatief zijn voor de troepen”, zouden de partijen bang moeten zijn voor de val van de regering. Maar geen van de partijen wil deze val, of doet zelfs alsof ze dat willen.

Maar vanuit het oogpunt van de arbeiders moeten we een einde maken aan al deze manoeuvres die overgeleverd zijn aan de genade van de actuele regering. Het enige nuttige politieke perspectief is het onmiddellijk verlaten van de socialistische ministers uit de regering-De Croo en de lancering van een enorme mobilisatie ten gunste van een regering van Socialistische PTB-eenheid, gebaseerd op de kracht van de vakbonden, een regering die breekt met pro-kapitalistische politiek en voor de bevrediging van sociale eisen (1).

De redactie ▄

(1) Bovendien zullen de socialisten, met zo’n mobiliserend perspectief, de regering verlaten zonder bang te zijn dat ze door de kiezers gestraft zullen worden (lees meer over dit onderwerp in het artikel over de situatie in Duitsland).

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