Les ministres socialistes participent à un gouvernement qui vole le patrimoine des travailleurs ! _ Socialistische ministers nemen deel aan een regering die de rijkdom van werknemers steelt!

Edito du Bulletin Unité N°69 – 21 octobre 2022.

Le 25 septembre dernier, le parti socialiste tenait son congrès de rentrée. Paul Magnette, président du PS, y a tenu un discours revendiquant les actions de son parti, tout au long de l’histoire, en faveur du socialisme :

« Sur les fondations posées par leurs prédécesseurs, les militantes et militants de l’après-guerre ont construit les protections essentielles contre les aléas de l’existence dont nous bénéficions toujours. Ce faisant, ils ont donné un patrimoine à ceux qui n’en avaient pas (…). Le socialisme ne peut l’emporter que si nous nous battons partout, dans les usines et les bureaux, dans la rue, dans les parlements et les gouvernements. Nous continuons aussi à nous battre pour les salaires, pour que tous les travailleurs jouissent plus largement du fruit de leur travail. (…) Nous devons rappeler que la solidarité que nous avons construite est universelle. Elle nous protège tous parce que personne n’est à l’abri des coups du sort. (…) Il faut imposer des règles aux nouvelles formes du travail et mieux répartir le travail disponible. Travailler moins pour travailler tous, et pour vivre mieux. (…) Nos combats sont solides, parce qu’ils se fondent sur plus de cent trente-cinq ans de luttes et de victoires, sur le courage et l’héroïsme de sept générations de militantes et de militants. (…) Et vive le socialisme ! »

Bien sûr, il ne s’agit que d’un discours de congrès. Les observateurs cyniques diront qu’il n’engage que ceux qui  croient en ses belles paroles. Mais la discussion n’est pas là. Le point essentiel est de mettre en lumière la contradiction entre ces déclarations de fête et la réalité de la participation socialiste au gouvernement et ainsi d’aboutir à une modification de la situation politique. La politique du gouvernement, c’est tout le contraire du combat pour le socialisme. Construire une force politique fidèle au socialisme exige que la vérité soit établie sur cette contradiction.

Aux dernières élections, les deux partis socialistes ont obtenu près de 1,1 million de voix (585.000 voix pour le PTB). Si l’on en croit les derniers sondages, ces deux partis obtiendraient ensemble 4 sièges de plus qu’en 2019 (+6 pour le PTB). La majorité de la classe ouvrière voit les partis socialistes comme leurs représentants politiques.

Or, c’est en aidant les travailleurs qui se heurtent à l’incompatibilité entre leur volonté de se servir des partis socialistes pour leurs intérêts et la politique réellement menée par ces partis, que les voies du changement politique peuvent être dégagées. Aider à résoudre cette contradiction est de la responsabilité de toute organisation ou mouvement de défense des travailleurs. Aujourd’hui, concrètement, on ne pourra jamais avancer vers le socialisme si on soutient (même de manière critique) l’action des socialistes dans le gouvernement De Croo.   

C’est tout le problème de la réaction des dirigeants de la FGTB au budget 2023 arrêté par le gouvernement fédéral. Le communiqué de la FGTB est contradictoire : (en partie déjà traduit) « Le « plan bazooka » (bazooka tegen de energiecrisis) arrose donc surtout les entreprises. Par ailleurs, la promesse faite aux agents de la fonction publique d’améliorer leurs conditions de travail ne sera tenue que partiellement. »

1 milliard de réduction de cotisations sociales, c’est la continuation du pillage des caisses de la Sécurité sociale, en cours depuis 40 ans. Il s’agit d’un nouveau vol du salaire différé des travailleurs perpétré par le gouvernement au profit des patrons. Conséquence : on annonce un renchérissement du coût des soins de santé à charge des patients et des difficultés budgétaires énormes pour les hôpitaux. On est fort loin de la défense du « patrimoine donné à ceux qui n’en avaient pas ».

A partir de là, la plus grande mobilisation des travailleurs s’impose pour faire barrage à la politique du gouvernement et exiger la sortie immédiate des partis socialistes hors du gouvernement. Mais le point de vue des responsables syndicaux est autre : (en partie déjà traduit)  « Ces principes seront-ils défendus au sein de la Vivaldi ? »

A vrai dire, le sentiment d’abandon ne découle pas des décisions gouvernementales. Comment peut-on imaginer que les travailleurs puissent garder leur confiance dans ce gouvernement ? S’il existe, le sentiment d’abandon doit être combattu par un changement d’orientation des organisations syndicales. Les responsables doivent affirmer haut et clair que la Vivaldi ne mènera pas une politique sociale. D’ailleurs, le gouvernement, ministres socialistes inclus, vient de confirmer que la loi de 1996 de blocage des salaires sera appliquée « dans son intégralité ». Il est nécessaire que les objectifs de la grève générale de 24h organisée le 9 novembre soient redéfinis. Oui à la grève générale pour la chute du gouvernement De Croo et défendre la Sécurité sociale ! Oui à la grève générale pour un autre gouvernement au service des travailleurs et de leurs revendications ! Le premier pas vers ce gouvernement est la sortie des ministres socialistes (PS et Vooruit), hors de la coalition de la Vivaldi !

La rédaction ▄

Sommaire :

  • Chronique du combat des travailleurs
  • Les mesures De Croo – Dermagne : au profit de qui ?
  • L’Union européenne pousse-t-elle l’économie
  • EnseignementPour la qualification de la jeunesse ouvrière, non à la « réforme du qualifiant » !
  • Guerre en UkraineLe Parlement européen au garde-à-vous devant l’OTAN !
  • 66 milliards de dollars d’aide des États-Unis à l’Ukraine
  • Derrière la guerre… la guerre du gaz
  • Russie« Nos enfants n’ont pas signé pour partir dans des territoires occupés ! »
  • Russie-Ukraine – À propos des référendums et de l’annexion

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Socialistische ministers nemen deel aan een regering die de rijkdom van werknemers steelt!

Op 25 september hield de Socialistische Partij haar herfstcongres. Paul Magnette, president van de PS, hield daar een toespraak waarin hij de acties van zijn partij naar voor bracht, door de hele geschiedenis heen, ten gunste van het socialisme:

“Op de fundamenten, gelegd door hun voorgangers, hebben naoorlogse activisten de essentiële bescherming tegen de zweren van het leven gebouwd waar we nog steeds van genieten. Zo gaven ze een erfenis aan degenen die er geen hadden (…). Het socialisme kan alleen maar zegevieren als we overal vechten, in fabrieken en kantoren, op straat, in parlementen en regeringen. We blijven ook vechten voor de lonen, zodat alle werknemers meer van de vruchten van hun arbeid kunnen genieten. (…) We moeten niet vergeten dat de solidariteit die we hebben opgebouwd universeel is. Het beschermt ons allemaal omdat niemand immuun is voor de slagen van het lot. (…) Er moeten regels worden opgelegd aan nieuwe arbeidsvormen en het beschikbare werk moet beter worden verdeeld. Minder werken zodat iedereen kan werken, en om beter te leven.  (…) Onze strijd is sterk omdat ze gebaseerd is op meer dan honderdvijfendertig jaar strijd en overwinningen, op de moed en heroïsme van zeven generaties activisten. (…) En lang leve het socialisme!”

Dit is natuurlijk slechts een conventietoespraak. Cynische toeschouwers zullen zeggen dat het alleen degenen betrekt die in die mooie woorden geloven. Maar hier is de discussie niet. Het belangrijkste punt is om de tegenstrijdigheid tussen deze feestelijke verklaringen en de realiteit van de socialistische deelname aan de regering te benadrukken en zo te leiden tot een verandering in de politieke situatie. Het overheidsbeleid is het tegenovergestelde van de strijd voor het socialisme. Het opbouwen van een politieke kracht die trouw is aan het socialisme vereist dat de waarheid over deze tegenstrijdigheid wordt gevestigd.

Bij de laatste verkiezingen wonnen de twee socialistische partijen bijna 1.1 miljoen stemmen (585,000 stemmen voor de PVDA). Volgens de meest recente opiniepeilingen zouden deze twee partijen samen 4 extra zetels krijgen dan in 2019 (+6 voor de PVDA). De meerderheid van de arbeidersklasse ziet socialistische partijen als hun politieke vertegenwoordigers.

Het is enkel door werknemers te helpen die een onverenigbaarheid tegenkomen tussen hun bereidheid om de socialistische partijen voor hun belangen te gebruiken en het beleid dat deze partijen feitelijk voeren, dat de wegen van politieke verandering zullen gevonden kunnen worden. Het helpen oplossen van deze tegenstrijdigheid is de verantwoordelijkheid van elke organisatie of beweging die werknemers verdedigt. Tegenwoordig kan men concreet nooit naar het socialisme toe gaan als men het optreden van socialisten in de regering-De Croo, zelfs kritisch, steunt.

Dit is het hele probleem van de reactie van de leiders van de ABVV op de begroting van 2023 die door de federale regering is goedgekeurd. De verklaring van de ABVV is tegenstrijdig:  “We zien enkele stappen in de goeie richting, maar de politieke rechterzijde en de werkgevers boeken belangrijke ideologische overwinningen (…)  Alle bedrijven krijgen een lineaire vrijstelling van 7 procent op de werkgeversbijdragen voor de eerste zes maanden van 2023. Kostenplaatje: 1 miljard euro. Bovenop deze maatregel komt het uitstel van betaling van de sociale zekerheidsbijdragen voor de tweede helft van 2023. (…)” «Het «bazooka-plan» (bazooka tegen de energiecrisis) omvat alle bedrijven. Bovendien zal de belofte aan de ambtenaren om hun arbeidsomstandigheden te verbeteren slechts gedeeltelijk worden nagekomen.” 

Één miljard vermindering van de sociale premies is de voortzetting van de plundering van de sociale-zekerheidsfondsen, die al 40 jaar aan de gang is. Dit is een nieuwe diefstal van de uitgestelde lonen van werknemers die door de overheid ten voordele van werkgevers worden betaald. Als gevolg daarvan werden een stijging van de kosten van patiëntenzorg en enorme budgettaire problemen voor ziekenhuizen aangekondigd. We zijn nog ver verwijderd van het verdedigen van “erfgoed dat gegeven is aan degenen die het niet hadden”.

Vanaf hier is de grotere mobilisatie van de arbeiders nodig om het beleid van de regering te blokkeren en de onmiddellijke uitgang van de socialistische partijen van de regering te eisen. Maar de visie van vakbondsleiders is anders: “Het ABVV herhaalt dat het vragende partij is voor een fiscale hervorming die de rijkdom herverdeelt. (…) Daarom moet dit gepaard gaan met en herstel van de belastingtarieven voor de hoogste inkomensgroepen of een globalisering van de inkomens. Werknemers voelen zich in de huidige crisiscontext in de steek gelaten en raken het vertrouwen kwijt.” “zullen deze principes verdedigd worden binnen de Vivaldi?”

In feite komt het verlatingsgevoel niet voort uit regeringsbesluiten. Hoe kunnen we ons voorstellen dat werknemers hun vertrouwen in deze regering kunnen behouden? Als die bestaat, moet het verlatingsgevoel worden tegengegaan door een verandering van oriëntatie van de vakbonden. De verantwoordelijken moeten duidelijk maken dat Vivaldi geen sociaal beleid zal voeren. Bovendien heeft de regering, inclusief de socialistische ministers, zojuist bevestigd dat de wet van 1996 tot bevriezing van de lonen “in zijn geheel” zal worden toegepast.

De doelstellingen van de algemene 24 uur-staking van 9 november moeten opnieuw worden gedefinieerd. Ja, voor de algemene staking voor de val van de regering-De Croo en om de sociale zekerheid te verdedigen! Ja, voor de algemene staking voor een andere regering ten dienste van de arbeiders en hun eisen! De eerste stap in de richting van deze regering is het verlaten van de socialistische ministers (PS en Vooruit), uit de Vivaldi-coalitie!

De redactie ▄

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